Topaze
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Inscription : 09/05/2020
solitaire
Technicien de station d’épuration. Un salaire plutôt intéressant pour un simple pénitent mais des tâches aussi passionnantes que l’intitulé de son poste le laisse transparaître. Il va sans dire qu’il est ravi d’avoir récupéré son odorat.
Dans quel quartier viviez vous ?
District 10. Avec ses merveilleux paysages de bassins d’eaux usées et d’usines de recyclage. Dignes d’une carte postale.
Racontez nous une journée type, pour vous.
Depuis peu, les journées de Topaze se ressemblent toutes. Finie, la vie de vagabond. Bonjour la monotonie. Celle qu’il avait pourtant fui, lorsqu’il avait décidé de quitter son poste. Topaze est venu vivre chez sa petite sœur, Kate. Sans même lui demander son avis, il s’est imposé dans sa vie. Et puis, tous les jours, il attend. Il tourne, comme un lion en cage, dans cet appartement trop petit, pas assez lumineux, trop poussiéreux. Il se languit, il patiente. Il attend que la nuit tombe, enfin, qu’elle revienne. Il l’attend parce que sortir dehors en plein jour est plus compliqué qu’il ne s’y attendait, une fois dans un quartier résidentiel. Parfois il s’y aventure, frôlant la mort – du moins, c’est ce que le frisson le long de son dos lui murmure – lorsqu’il aperçoit une caméra prête à le débusquer. Souvent, il préfère attendre la relative sécurité de la nuit, le silence de l’obscurité, et ces millions d’étoiles qui brillent dans le ciel, qui l’appellent. Parfois il apprécie cette vie simple, qui lui permet de somnoler tout à loisir, cette vie dans laquelle il peut prendre, sans jamais rien donner. Parfois, le vent sur sa peau lui manque tellement qu’il pourrait démolir les murs à mains nues. Parfois, son désir de liberté bouillonne tellement en lui, qu’il n’est plus qu’une tornade, un ouragan, prêt à exploser.
La vie en extérieur vous semble-t-elle difficile ?
Le problème, lorsqu’on est vagabond, c’est qu’il est difficile de trouver quelqu’un qui s’occupera complètement de vous, qui vous dorlotera, vous choiera et s’assurera que vous ne manquiez de rien. La vie est dure, impitoyable. Il faut savoir se débrouiller, rafistoler les choses, se contenter de peu. Le problème, lorsqu’on s’appelle Topaze, c’est qu’on est bien trop fainéant pour cette vie-là. Il n’aspire qu’à la paresse, aux jeux – si tant est qu’il soit d’humeur – et à la flânerie. D’où l’intérêt d’un clan, pour ne pas avoir à faire tout ça tout seul. Même si ça impliquait malgré tout de participer un minimum …
Parlez nous du chef de votre clan, que pensez vous de lui ? Et s'il s'agit de vous, que pensez vous des membres ?
Topaze appartenait au clan Liberté. Ce n’était peut-être pas le meilleur choix, mais il était certain que ce n’était pas le pire - la simple évocation du nom d’Abysse suffit à le faire frémir. Quant à ses rapports avec Liberté … Eh bien, Liberté est ce qu’il est. Topaze a toujours eu un problème avec l’autorité et ça n’allait pas être son nouveau statut qui changerait cela. Bien au contraire. Topaze a toujours eu tendance à s’accrocher un peu avec lui. Jusqu’à ce fameux jour, qui marqua son départ du clan.
Quels objectifs animent votre clan, du moins selon vous ?
Le clan lui a paru toujours assez pacifiste. L’objectif était principalement de survivre, d’échapper aux miliciens, d’obtenir une chance d’accéder à un lendemain. Cette vie presque trop simple, au jour le jour, a toujours bien convenu à Topaze. Il pouvait enfin se laisser porter, sans réfléchir. Et apprécier de paresser.
Comment vous placez vous vis à vis des objectifs de votre clan ?
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est absolument plus concerné. Il ne saurait même pas dire comment cette dispute avait éclaté. Certainement comme toutes les autres, sur quelque chose de stupide et d’insignifiant. Mais il y avait un témoin cette fois-ci. Ce n’était pas juste Liberté et Topaze. Pomme était de la partie. La douce, la gentille, l’adorable petite Pomme. Celle qu’il considérait comme sa petite sœur, qu’il s’était juré de protéger contre vents et marées. Cette petite bouille perchée qu’il prenait dans ses bras à la moindre occasion, s’amusant à lui ébouriffer les cheveux. Elle était arrivée, au milieu de la dispute. Et Topaze n’avait pas réussi à se contrôler. Il n’arrivait jamais vraiment à contrôler cette colère sourde, cette part obscure de lui-même, qu’il haïssait, sans jamais réussir à la comprendre. Il n’était rien de plus qu’un volcan, sur le point d’entrer en éruption, une explosion à deux doigts de retentir. Son poing s’était levé. Pomme avait voulu s’interposer entre les deux hommes. Mais c’était trop tard. Le poing était déjà parti. Au moins eut-il tout juste le temps de relâcher ses doigts. Au moins eut-il tout juste le temps de freiner son élan. Mais c’était trop tard. La main s’écrasa sur la joue de la malheureuse, en une claque retentissante.
Un silence de plomb s’abattit sur la scène. Comme si le temps s’était soudain figé. Liberté soutenait Pomme, toute son attention tournée sur la jeune fille, un peu sonnée par la gifle qu’elle venait de recevoir, sans avoir rien demandé. Le regard de Topaze oscillait à une vitesse folle, se déplaçant frénétiquement de Pomme à sa main, qu’il tenait encore en l’air, à hauteur de visage. Un long frisson le parcourut, un tremblement violent. Qu’est-ce que … ? Qu’est-ce qu’il avait fait ? Non. Non, ce n’était pas possible. Pas elle. Il ne. Il ne pouvait quand même pas. Il n’était pas capable de frapper Pomme. Non, il n’était pas un monstre. Pas ce monstre. Non. Non. Incapable d’émettre le moindre son, la bouche entrouverte, choqué par son geste, par son élan de colère. Les secondes parurent des mois. Et la terreur. La peur de sa propre rage. De ce qu’elle était capable de lui faire faire. De ce qu’il était capable de faire. Topaze prit ses jambes à son cou. Il n’avait jamais couru autant, couru aussi vite. Comme si sa vie en dépendait. Il était bien incapable de dire combien de temps il avait couru, et jusqu’au où exactement. Il avait continué jusqu’à en perdre haleine, jusqu’à ce qu’on souffle soit si court qu’il cru qu’il allait en mourir. Il ne s’arrêta que lorsque ses jambes refusèrent de le porter. Et silencieusement, dans la nuit noire, les larmes coulèrent sur ses joues. Inconsolable. Jusqu’à ce que le sommeil l’emporte. Plus jamais il n’y retournerait. Plus jamais il ne serait capable de la regarder en face. Plus jamais.
MON BÉBÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ D'AMOUUUUUUUUUUUR
Je me meurs.
Je l'aime. Beaucoup. Trop.
AAAAAH.
wefpwejfpewjgfweggew
J'AITELLEMENTHÂTEDELESJOUERENSEMBLETUPEUXPASSAVOIR.
Okay, j'arrête d'hyper ventiler, je l'aime, je t'aime, il est tout simplement PARFAIT.
Et comment t'écrissssss ,vposjvoehjwjeeiwng je me meurs encore.
T'es la meilleure ;;
Je me meurs.
Je l'aime. Beaucoup. Trop.
AAAAAH.
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J'AITELLEMENTHÂTEDELESJOUERENSEMBLETUPEUXPASSAVOIR.
Okay, j'arrête d'hyper ventiler, je l'aime, je t'aime, il est tout simplement PARFAIT.
Et comment t'écrissssss ,vposjvoehjwjeeiwng je me meurs encore.
T'es la meilleure ;;
Okay. Alors je suis tellement heureux d'enfin pouvoir lire ta fiche. J'avais seulement eu l'extrait sur Pomme, et déjà à ce moment j'en avais eu des frissons. Mais Topaze est d'une intensité absolument folle. Tu connais mon goût pour les personnages torturés, toi qui apprécie me lire... Je peux te dire sans peine que j'ai trouvé chez Topaze tout ce qui me fait vibrer chez un personnage. Entre douleur, incompréhension, humanité et remises en question.
L'histoire de Topaze était attendue, et une part de moi a déjà envie de t'éclater la gueule de lever le doigt sur Kate. Mais en tant que joueur, j'suis époustouflé. J'ai sacrément hâte d'avoir l'occasion d'écrire avec lui.
Love it.
L'histoire de Topaze était attendue, et une part de moi a déjà envie de t'éclater la gueule de lever le doigt sur Kate. Mais en tant que joueur, j'suis époustouflé. J'ai sacrément hâte d'avoir l'occasion d'écrire avec lui.
Love it.
C LE FUEGOOOOOO CE PERSO
Il fout le zbeul dans la vie des gens mais j'adooooore !!! Au fond du pec il a un poti coeur en chocolaaaaat qui souffre, ça le rend encore plus imprévisible et rebelote il redérape c'est tellement criant de véritéééé
Ok il traverse actuellement une phase claustro mais on va trouver le moy de faire un OCTOGONE avec le gardien du 5 tkt g tellement hâte de te mettre une patate
VIENS RAMASSER LES CHATAIGNES AVEC TONTONZE
Validation
(bravo !)
Rebienvenue à la maison mon lapinou
- Le Recensement général, pour nous aider à te mettre bien comme il faut dans tous les sujets.
- Les Liens, afin qu'on puisse venir t'en réclamer !
- Les Chronologies, pour savoir ce que tu as fait et ce qu'il te reste à faire.
Tu peux également aller flooder et faire ce qu'il te plait, désormais tu es libre de faire ce qu'il te plait !
Dans la limite du possible.
Sous peine de bannissement.
J'arrive après la guerre comme d'habitude mais wow quel contraste entre Topaze et 1856.
Je suis vraiment hyped par ce personnage. Je retrouve le côté un peu mignon, pur de ta plume qui transparait plus dans 1856 mais cette fois-ci avec une pointe de sauvagerie et d'imprévisibilité. Dans le fond, on sent que Topaze est un chouette type mais qu'il est juste vraiment paumé de la life et que ça l'a amené à prendre une série de mauvaises décisions (qui en fait n'étaient pas des décisions, juste des coups de sang aïe )
J'espère qu'il va un jour quand même aller s'excuser envers Pomme
En tout cas j'ai hâte de voir les RPs avec 4434 !
Re-bienvenue
Je suis vraiment hyped par ce personnage. Je retrouve le côté un peu mignon, pur de ta plume qui transparait plus dans 1856 mais cette fois-ci avec une pointe de sauvagerie et d'imprévisibilité. Dans le fond, on sent que Topaze est un chouette type mais qu'il est juste vraiment paumé de la life et que ça l'a amené à prendre une série de mauvaises décisions (qui en fait n'étaient pas des décisions, juste des coups de sang aïe )
J'espère qu'il va un jour quand même aller s'excuser envers Pomme
En tout cas j'ai hâte de voir les RPs avec 4434 !
Re-bienvenue
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