CHROMA
*grésillement* Bienvenue sur ... *grésillement* inneR_A13. Prenez connaissance des *grésillement* -veaux arrêtés. Tout écart sera sanctionné. N'oubli- *grésillement* pas que inneR-A13 ne vous a pas choisi. Vous devez obéissance à votre *grésillement* -érarchie, vous êtes *grésillement* -devables.**fin de la transmission**
Un petit clic ?
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

I can see the pain in your eyes ﻬ Ft. 8027

CHROMA  :: ... playing ... :: 03_archives :: rps
Déchu
Déchu
Posts : 292
Points : 1236
Inscription : 22/01/2020
Faceclaim : OC - 尾方富生 Tomio Ogata
I can see the pain in your eyes ﻬ Ft. 8027 - Page 2 Fbab008c3ae9f8d17aadf77f5d836577
https://chroma.forumactif.com/t103-the-mist-will-fade-into-one-more-todayhttps://chroma.forumactif.com/t104-been-there-and-gone-tomorrow#419https://chroma.forumactif.com/t128-are-the-memories-i-hold-still-validhttps://chroma.forumactif.com/t188-tonight-is-the-night
bras droit du clan abysse
ﻬ I can see the pain in your eyes Ft. 8027Les battements réguliers du cœur de Clarice sous sa paume sont un délice à la juste hauteur du supplice qu’ils représentent. Sa peau est chaude et sous les draps, il n’y a que leur pudeur pour couvrir qu’ils se sont épousés corps et âme, un jour dans cette vie. C’est une harmonie évidente, qui aurait dû exister entre eux. Elle était aussi tranchante qu’il était indestructible. Ils auraient pu dominer le monde entier. Ils en ont les moyens, la force, et surtout l’ambition. Il n’y avait que Clarice pour réveiller ce genre d’émotion chez lui. Un besoin d’avidité et de caprice. Quelque chose d’aussi vicieux que puissant. Elle est une énergie brute et somptueuse. Une alchimie et une science que rien ne peut arrêter lorsqu’elle accepte de danser au creux des bras d’Arun.

Ses doigts sur la peau de sa douce sont tendres. Et malgré les cales sur sa peau, du labeur infini qu’il ne pourra jamais effacer, il sait qu’elle le connaît tout entier, lui, et le revers si bien caché de son cœur. Il s’est pourtant protégé d’elle, non pas pour son propre bien personnel, mais uniquement pour la protéger elle. Avec le recul, un jour peut-être réalisera-t-il que son silence aura été la cause de tous leurs malheurs. Qu’à trop la garder dans l’ombre, il n’a fait que creuser le fossé contre lequel Clarice a tenté de se battre tout entière. Il a été égoïste, sûrement. De croire que ses seules intentions pourraient suffire. Qu’il pouvait être suffisant. Que ses seules actions feraient la différence. Il sait, tout au fond, que tout ça, ce n’est que sa faute. Que là, dans les paroles si douces de Clarice, il n’y a qu’une sincérité sans fin. Que lorsqu’elle lui avoue, à cœur ouvert, qu’elle attendra le temps qu’il faudra… Peut-être l’aura-t-elle senti, ce battement manqué à son cœur. Peut-être sait-elle, que quelque part, Arun lui a déjà échappé.

Dans l’obscurité rassurante de leur chambre, dans ce mausolée de leur amour aux braises encore ardentes, il l’attire à lui et embrasse la couronne de ses cheveux comme on console un enfant. Comme on cajole le plus précieux des trésors. Il avait fait une erreur de calcul. Il le savait. Pour toute l’affection qu’il avait et a encore pour elle, il sait qu’il ne peut pas lui dire. Que les vagabonds sont un danger pour elle. Que lui avouer la vérité sur Abysse était une chose qui pourrait la briser. Mais il la choie, l’enlace et la rassure de tout son corps, de tout son être. S’il n’est pas l’homme dont elle a besoin, il fera malgré tout de son mieux pour se mettre à sa hauteur.

« Dors, ma Clarice. »

Son souffle est chaud contre elle, et dans la respiration rendue régulière de son épouse, il sait que cette fois, sûrement, il n’aura plus le choix. Qu’à cet instant précis, tous les mots comptent. Qu’une dernière fois, il veut au moins être sincère. Les secondes passent, et Morphée a beau tenir la jolie rousse dans ses filets, Arun ne la relâchera pas. Il la protégera, au moins encore une fois. Au moins cette ultime fois.

« Pardonne-moi. J’aurai aimé être meilleur. J’aurai aimé être le bon pour toi. »

Mais il ne l’était pas. Pas cette fois.