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05-X-9415
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Inscription : 30/06/2020
Faceclaim : gris - gris (jeu)
milicien.ne
la couleur des vergers qui pleurent ((il y a des échardes dans les fleurs)) |
monotone monotone il y avait toujours
ces jours un peu gris fanés, c’était la
routine dés(équilibrée) d’une âme qui rêvait encore,
mais aujourd’hui gris a encore un peu de candeur dans le cœur,
d’espoir à foison.
ce n’est pas de 9415,
ni de sirg qui viendra ;
De ternes splendeur,
gardent tendrement les secrets
des astres qui brillent un ((tout petit peu dans ses tourbillons gris-arc-en-ciel))
c’était comme quand iel s’assumait encore,
puis gris a troqué le long manteau gris-noir-foncé pour
une petite veste gris-un-peu-moins-foncé,
papiers-ennuis)).
elle a les mains fébriles qui se tordent encore
dans la jointure de ses onirismes sucrés,
mais l’histoire s’écrit au rythme des pas (sans doute aimait-elle
se l’imaginer dans les couloirs ce feu-là une asymétrie qui déséquilibrait la monochromie,
qui colorait vaguement
son petit monde gris-fadasse) ;
alors elle l’attend elle l’attend elle a
les ongles qui tapotent en rythme un peu gris-rose,
le romantisme fait battre ce cœur ((qu’iel ne comprendra pas)) ;
nous ((de nos enfances de nos
enfants
denos
rêves
denos
pommiers
de mes
ces jours un peu gris fanés, c’était la
routine dés(équilibrée) d’une âme qui rêvait encore,
((avant que tout ne soit emporté)).
mais aujourd’hui gris a encore un peu de candeur dans le cœur,
d’espoir à foison.
ce n’est pas de 9415,
ni de sirg qui viendra ;
les traits discrets de noirs sous ses yeux un peu trop gris un peu
trop opalesDe ternes splendeur,
gardent tendrement les secrets
des astres qui brillent un ((tout petit peu dans ses tourbillons gris-arc-en-ciel))
c’était comme quand iel s’assumait encore,
dans l’allée des pommiers sous uv, artifices articiels
des amours sans retour.puis gris a troqué le long manteau gris-noir-foncé pour
une petite veste gris-un-peu-moins-foncé,
il n’y a plus l’oiseau porte-malheur qui claque ses talons
((le marteau d’un juge au milieu de ses papiers,papiers-ennuis)).
elle a les mains fébriles qui se tordent encore
dans la jointure de ses onirismes sucrés,
((le réveil sera salé au goût gris-amer des
cœurs brisés));mais l’histoire s’écrit au rythme des pas (sans doute aimait-elle
se l’imaginer dans les couloirs ce feu-là une asymétrie qui déséquilibrait la monochromie,
qui colorait vaguement
son petit monde gris-fadasse) ;
car elle l’avait convoqué c’était
comme une prière au vent ((pour sauver les souvenirs des rivières qui se sont déjà asséchées)) ;alors elle l’attend elle l’attend elle a
les ongles qui tapotent en rythme un peu gris-rose,
le romantisme fait battre ce cœur ((qu’iel ne comprendra pas)) ;
mais qu’importe puisqu’il
fera foi de loi de toi de moi de nous ((de nos enfances de nos
enfants
de
rêves
de
pommiers
de mes
illusions)).
qu’iel aimerait encore entendre les saules pleureurs chanter ;
((étaient-ce des saules étaient-ce des pleureurs ou seulement des simples poiriers la
tête à l’envers le cœur en hiver)).
((étaient-ce des saules étaient-ce des pleureurs ou seulement des simples poiriers la
tête à l’envers le cœur en hiver)).
milhiems
05-M-1009
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Inscription : 28/06/2020
Faceclaim : Zuko - ATLA
milicien
la couleur des vergers qui pleurent ((il est l’écharde de vos fleurs))
Les visages brûlés ;
aux souffrances d’un mon intérieur. Les marques se dessinent et se brisent au contact de sa pénitence. 1009 subit les douceurs des malheurs, les rêveries de ces dames ;
(de ces hommes). Ses yeux aux larmes d’or, aux reflets de candeur, de vos blancheurs ne connaissent que les souffrances ;
car son esprit s’efface au gré du vent, lorsque les murmurations s’éloignent dans les airs ;
reines d’autres horizons. Son monde intérieur est le reflet des fleurs, qui s’épanouissent sous les chuchotements des caresses estivales ; 1009 est la douceur que seul.e Gris sait voir. Il est cassé, comme un pantin duquel ne reste que les fils ;
membres désarticulés.
Il avance dans les couloirs. Son uniforme lui va comme un gant ; taillé dans la pierre des sociétés (au bord de l’effondrement ;
il le sait, et peut-être t’en doutes tu, toi aussi, Gris, Sirg, 9415 ;
il ne sait même plus comment t’appeler). Tout semble si lointain, alors que ses lèvres se délient dans un murmure de Chef.fe. 1009 ne se reconnaît plus, ne s’est peut-être jamais reconnu. Admire, Gris, Sirg, 9415, admirez oui, ce qu’est devenu cet enfant.
De ses sourires ne restent plus rien ; de ses yeux d’ambre ne se traduisent plus qu’un perpétuel conflit. 1009 est perdu dans les méandres de ses peurs, de ses conflits intérieurs. Admirez, la douceur de ses joies qui s’envolent dans un silence assourdissant, à en faire trembler les murs. Les cris de ses pleurs, les sanglots s’en meurent.
Alors ses pas claquent, le bruit de ses bottes qui s’abattent, viennent briser le silence qui résonnent encore jusque dans ton bureau, jusqu’à ta porte. Le voilà, alors que son badge orne fièrement le symbole de la milice, alors que son numéro de matricule est marqué d’un brassard, autour de son bras. 1009. Quatre chiffres, uniques, qui font de lui qu’un membre parmi d’autres, qu’un être perdu dans l’immensité d’une société qu’il ne voit pas ;
(que tu ne vois pas ;
toi et ton coeur enfant,
La porte qui s’ouvre, ses mains qui se croisent alors qu’il te fait face, sans un sourire, sans une émotion quelconque. Tout chez lui est de marbre, sauf les crèveries de son coeur.
toi et tes rêves d’enfants,
vous et vos mains d’ivoire).
Que connais-tu, toi, Gris, Sirg (9415), aux tourments qui animent les marques,
de son visage brûlé ?
— vous m’avez demandé ?
aux souffrances d’un mon intérieur. Les marques se dessinent et se brisent au contact de sa pénitence. 1009 subit les douceurs des malheurs, les rêveries de ces dames ;
(de ces hommes). Ses yeux aux larmes d’or, aux reflets de candeur, de vos blancheurs ne connaissent que les souffrances ;
car son esprit s’efface au gré du vent, lorsque les murmurations s’éloignent dans les airs ;
reines d’autres horizons. Son monde intérieur est le reflet des fleurs, qui s’épanouissent sous les chuchotements des caresses estivales ; 1009 est la douceur que seul.e Gris sait voir. Il est cassé, comme un pantin duquel ne reste que les fils ;
membres désarticulés.
Il avance dans les couloirs. Son uniforme lui va comme un gant ; taillé dans la pierre des sociétés (au bord de l’effondrement ;
il le sait, et peut-être t’en doutes tu, toi aussi, Gris, Sirg, 9415 ;
il ne sait même plus comment t’appeler). Tout semble si lointain, alors que ses lèvres se délient dans un murmure de Chef.fe. 1009 ne se reconnaît plus, ne s’est peut-être jamais reconnu. Admire, Gris, Sirg, 9415, admirez oui, ce qu’est devenu cet enfant.
De ses sourires ne restent plus rien ; de ses yeux d’ambre ne se traduisent plus qu’un perpétuel conflit. 1009 est perdu dans les méandres de ses peurs, de ses conflits intérieurs. Admirez, la douceur de ses joies qui s’envolent dans un silence assourdissant, à en faire trembler les murs. Les cris de ses pleurs, les sanglots s’en meurent.
Alors ses pas claquent, le bruit de ses bottes qui s’abattent, viennent briser le silence qui résonnent encore jusque dans ton bureau, jusqu’à ta porte. Le voilà, alors que son badge orne fièrement le symbole de la milice, alors que son numéro de matricule est marqué d’un brassard, autour de son bras. 1009. Quatre chiffres, uniques, qui font de lui qu’un membre parmi d’autres, qu’un être perdu dans l’immensité d’une société qu’il ne voit pas ;
(que tu ne vois pas ;
toi et ton coeur enfant,
La porte qui s’ouvre, ses mains qui se croisent alors qu’il te fait face, sans un sourire, sans une émotion quelconque. Tout chez lui est de marbre, sauf les crèveries de son coeur.
toi et tes rêves d’enfants,
vous et vos mains d’ivoire).
Que connais-tu, toi, Gris, Sirg (9415), aux tourments qui animent les marques,
de son visage brûlé ?
— vous m’avez demandé ?
milhiems
05-X-9415
Posts : 18
Points : 136
Inscription : 30/06/2020
Faceclaim : gris - gris (jeu)
milicien.ne
la couleur des vergers qui pleurent ((il y a des échardes dans les fleurs)) |
parce qu’il y a toujours de la tendresse
dans ce cœur qui ((bat, bat
le bitume ; c’est tout gris foncé un peu inégalé la
senteur du goudron mouillé))
traces du virage en épingle celle qui a
transpercé de part en part ((ton)) joli sourire, vanyce.
gris respire encore la senteur des fleurs qui bouturent
au printemps des grisailles un peu plus ensoleillées et puis
ce sourire d’enfant)) ;
mais 9415, c’est une épopée bien terminée il y eut
l’école de la milice les arrestations et les vices,
les points d’interrogations s’élèvent en suspension))
mais il a le déni en saveur sur le bout du palais.
elle a encore les yeux qui vacillent sur
la fenêtre étroite de son bureau ((étriqué étriquées les règles
et la saveur de la matrice s’étale sur la langue de mauvais souvenirs)) ;
vanyce, vanyce qu’entre dans le bureau elle aurait
tant voulu percevoir le soleil mais voilà que vient
((l’orage un peu orangé celui qui gronde au crépuscule
les zéphyrs de l’ouest t’ont emporté.e si loin du rivage mais tu as continué de chanter,
gris,
de l’autre côté de la rive ((et s’était déjà envolée avec l’été)).
les fleurs de candeur commencent à perdre leurs si beaux pétales,
mais
n’a que pagaille pour tout trésor.
❝ vanyce.
(puis indiquait-elle gris, pas 9415 ni sirg) ; mais voulait-il bien l’entendre ?
❝ c’était la seule façon de te faire venir.
(continueras-tu à te voiler la face gris ?)
il y a la pause de l’oiseau indécis qui s’est fait ((ô si jolie si joli.e si joli pour
❝ ton travail te plait-il ?
(et voilà, tu as
échoué ;
dans ce cœur qui ((bat, bat
le bitume ; c’est tout gris foncé un peu inégalé la
senteur du goudron mouillé))
mouillé des larmes qui s’écoulent en avance,
car les rires d’enfants sont déjà brisés sur les traces du virage en épingle celle qui a
transpercé de part en part ((ton)) joli sourire, vanyce.
gris respire encore la senteur des fleurs qui bouturent
au printemps des grisailles un peu plus ensoleillées et puis
((en réalité gris-pluie devient soleil quand tu étais là
et que tu avais encore ce sourirece sourire d’enfant)) ;
mais 9415, c’est une épopée bien terminée il y eut
l’école de la milice les arrestations et les vices,
les entraînements les ((enchaînements
des rouages du système que tu t’amuses à huiler de ton matricule tandis queles points d’interrogations s’élèvent en suspension))
mais il a le déni en saveur sur le bout du palais.
elle a encore les yeux qui vacillent sur
la fenêtre étroite de son bureau ((étriqué étriquées les règles
et la saveur de la matrice s’étale sur la langue de mauvais souvenirs)) ;
gris, a préféré les oublier ;
elle l’attend avec un sourire.vanyce, vanyce qu’entre dans le bureau elle aurait
tant voulu percevoir le soleil mais voilà que vient
((l’orage un peu orangé celui qui gronde au crépuscule
des rêves qui se terminent aux vents nocturnes)).
les zéphyrs de l’ouest t’ont emporté.e si loin du rivage mais tu as continué de chanter,
gris,
sont venu.es 9415 et sirg pour ton précieux égoïsme,
mais n’as-tu aperçu que la chanson s’était déjà arrêtée,de l’autre côté de la rive ((et s’était déjà envolée avec l’été)).
les fleurs de candeur commencent à perdre leurs si beaux pétales,
mais
ielmaintient son beau sourire ;
car c’est son cœur qui perd espoir mais sa raison n’a que pagaille pour tout trésor.
❝ vanyce.
(puis indiquait-elle gris, pas 9415 ni sirg) ; mais voulait-il bien l’entendre ?
❝ c’était la seule façon de te faire venir.
(continueras-tu à te voiler la face gris ?)
il y a la pause de l’oiseau indécis qui s’est fait ((ô si jolie si joli.e si joli pour
toi vanyce mais c’est 1009 qui a frappé à la porte)).
❝ ton travail te plait-il ?
(et voilà, tu as
échoué ;
c’était une bien mauvaise cadence,
gris) ;car tu n’y connais rien aux souffrances des soleils qui se sont frottés aux trous noirs de ta belle société.
milhiems