CHROMA
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La cible du désastre ~ Ft. Cattleya

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Damien
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11h30.
Damien était affalé sur le fauteuil de son bureau, bras et jambes écartées en une superbe position de l'étoile, les yeux fermés. Il était piégé. Fait comme une rat. Prisonnier de cette pièce dans laquelle il devait combattre tous les jours un démon millénaire nommé "Paperasse", bras droit infatigable de "Travail". Et même si, aujourd'hui encore, il avait triomphé, ça ne voulait pas dire qu'il s'en sortait sans dommage.
Il aurait probablement besoin d'au moins son après midi pour se remettre de son duel, sa bataille. il fallait qu'il s'en aille.

Redressant un peu la tête, il chercha du regard l'endroit où était affiché l'heure. Nota la succession de chiffre. Laissa sa tête retomber.

Rien que parce que la jolie petite pile de papier qui trônait fièrement sur son bureau devant sa pomme semblait le narguer. Peut être même que s'il tendait suffisamment l'oreille il l'entendrait ricaner sa faiblesse. Rien que pour ça, il se redressa d'un bond et ses mains se refermèrent sur son ennemi du moment. Et qu'importe si la chaise couina sa désapprobation devant les mouvements brusques, il glissa les dossiers sous son bras et sorti de son bureau.

Evidemment qu'il allait être fusillé sur place par sa secrétaire, à qui il offrit un grand sourire satisfait. HA! SON EXCUSE ÉTAIT VALIDE AUJOURD'HUI! et sur ses bonnes paroles il disparu, rejoignant d'autres bureaux.
Ceux de la plaidoirie pour être exact. Juste à temps pour pouvoir tout rendre à l'heure, avant la pause déjeuner. Quel timing. Il aurait voulu le faire exprès que...

Et la femme entre dans l'histoire. Oh que c'est beau. Il la salua d'un sourire et d'un mouvement de la main.

- Oï... fit le dirigeant à la secrétaire derrière son bureau.

Et la pile malveillante se retrouva ainsi transférée en toute sécurité de son bureau a un autre. Et à partir du moment où ce n'était plus chez lui... Ce n'était plus son problème.
Victoire complète et totale aujourd'hui encore. Il ne put même pas retenir un petit sourire triomphant à cette pensée alors qu'il remettait ses gants en place pour marquer le coup.

- Je crois que ceci doit finir sur votre bureau.

Et de déposer les dossiers comportant noms, preuves, funeste destin qui les attendait. Mais le nettoyage devait être fait.
C'était tout. Il aurait pu à ce moment là tourner les talons. D'autant qu'à l'abri d'un certain regard il pouvait tracer en toute tranquillité vers la sortie. Mais il ne pouvait pas, ne savait pas, et le voilà qui restait planté là. Attendant gentiment confirmation avant de vraiment tirer sa révérence.

@Cattleya
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secrétaire de Jeremiah
C’était bientôt l’heure de manger.

Et c’était une chance : tu avais faim et il te restait peu de travail. Devant les plus gros caprices de ton patron, tu devais parfois sauter les repas au nom de modifications extrêmement importantes qui ne pouvaient pas attendre. Tout ce que tu pouvais faire, dès alors, c’était de grignoter plus tard que les autres en espérant que le téléphone ne sonne pas.

Mais pas aujourd’hui.
N’est-ce pas ?

Lorsqu’il arrive, tu termines tout juste de relire tes dernières notes en acquiesçant de temps en temps. Tout était valide. À peine le temps de relever le nez pour répondre à l'apostrophe de Damien : Une nouvelle pile de feuilles atterrit sans cérémonie sur ton bureau. Ton salut se meurt dans ta gorge.

C’était vraiment le pompon sur la cerise, ça dis donc.

Par chance, il se trouve que tu fais toujours du bon travail, de l’excellent travail. Et il se trouve aussi que tu es un peu maniaque dès qu’il s’agit de ton espace professionnel : tu sépares tout de suite cet impromptu arrivage de papier en tas bien ordonnés. C’est là que tu le réalises : La fainéantise de Damien avait encore frappé.

Ta main se suspend. La feuille aussi.
Il y avait un peu de son problème, là-dedans.

Bonjour Damien.

Tu souris. Tu exultes, même. Un véritable rayon de soleil. Il était le souci, autant que la solution.

Effectivement, je vais me charger de ces dossiers-là.

Tu acquiesces avec un certain enjouement, mais ton ton est sans équivoque : il te refilait son travail, tu savais qu'il te refilait son travail et pourtant tu ne disais rien. Il devait à son tour comprendre que tu te taisais comme une faveur envers lui. Et dans quel but il se débarrassait de tout ça sur ton bureau ? Où est-ce qu’il allait encore filer ? Entre secrétaires, ces choses-là se savent : Damien n’était pas non plus un patron facile à vivre.

Vous allez quelque part ? Manger, peut-être ?

Et l’oiseau fait son nid. Tu savais aussi qu’il sautait le repas, par choix plutôt que par Jeremiah. Et ça, monsieur, c’était tout à fait inadmissible. Qu’est-ce qu’ils avaient tous ici à ne pas prendre soin d’eux-mêmes. L’élite de la société dort peu et ne mange pas. Pas étonnant qu’il fuit ses responsabilités, Damien, s’il n’était pas capable de se concentrer dessus.

C’est important de manger après tout. La faim peut vous rendre moins performant dans le travail en plus d'invivable au quotidien. Il ne faudrait surtout pas que ça m’arrive. Je crois que je vais venir avec vous.
Damien
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Il aurait presque pu ricaner en voyant les automatismes prendre le dessus au moment même où les feuilles étaient apparues devant son nez. Jusqu'au moment de la réalisation, alors que le dirigeant du troisième s’apprêtait à tourner les talons.

- Bonjour charmante Cattleya, fit-il avec un sourire en coin.

Un sourire en écho à celui de la secrétaire. Celui là même qui semblait innocent lorsqu'un plan machiavélique se tramait derrière. Pour un peu il aurait pu dire que leur but concordait, aurait pu proposer une alliance temporaire pour fuir la monotonie de leurs bureaux.

- Allons, ne faites pas cette tête là, ce n'est pas comme s'il y avait tout à faire.

il avait levé les mains en l'air en signe d'apaisement. Un faux signe, parce que les deux personnes avaient parfaitement conscience que cette pile ne retournerait dans tous les cas pas chez lui et que Damien se moquait éperdument de surcharger ou non quelqu'un d'autre. (est ce qu'on se souciait de lui quand on lui rapportait une nouvelle pile chaque matin? non!).
La seule sécurité était de savoir que Damien avait effectivement finit à 99,9%. Une simple vérification suffirait à valider le tout. Mais la secrétaire avait de toute évidence autre chose en tête.

- Manger. Oui c'est ça. Manger, renifla-t-il.

Bien sûr qu'il allait manger oui.
Qui croirait ça tiens.
Après un enieme tirage de gants, ses mains disparurent dans ses poches alors qu'il posait son regard sur Cattleya qui lui faisait vaguement, indirectement, la leçon. Il pouvait féliciter la jeune femme de retomber sur ses pattes...

- Vous me faites peur Cattleya, combien de quantité ingurgitez-vous pour vous maintenir à votre niveau? demanda-t-il, son regard glissant rapidement vers la zone du ventre avant de remonter sur le visage.

... ou de lui tendre des perches qu'il ne pouvait pas ignorer. Au choix.

-  Promis je vous apporterai des brioches à ma prochaine visite. Je ne voudrais pas que vous perdiez votre joli sourire.

Comme le sourire qu'il affichait, clairement amusé par la situation plus que contrarié de voir ses propres plans délayés de quelques heures. Il fit quelques pas en direction de la porte, une de ses mains quittant sa poche pour se refermer sur la clinche.

- Dépêchons-nous si nous voulons avoir les meilleures places dans ce cas.

Il tendis l'autre bas en direction de Cattleya, l'invitant à le rejoindre (hein? Quoi le boulot?), en une galante invitation.

- Ou les meilleurs plats. Vous venez?

@Cattleya
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secrétaire de Jeremiah
Bien sûr, on pouvait te reprocher de bien vite fuir ton poste, pour une employée qui prétendait faire du bon, de l’excellent travail. Mais c’était la nuance : contrairement à Damien, ce n’était pas tant tes responsabilités que tu cherchais à esquiver, mais celui avec qui tu les partageais — lui, et ses corrections ridicules auxquelles tu préférais un bon repas.

Salariée zélée, certes, mais pas masochiste. D’autant plus que tu devinais que c’était là un autre jeu pour Jeremiah : t’entendre gargouiller alors que tu ferais passer tout un tas de dossiers sous tes yeux. C’était le problème, d’être de ces gens que rien ne semblait jamais atteindre : on était affamé de tes expressions, on cherchait à t’incommoder pour le plaisir de te voir froncer les sourcils.

Alors très peu pour toi.
Tu préférais prendre ta pause, avec cet alibi en forme de personne. Il portait même un prénom.

Tu suivis ses yeux jusqu’à ton ventre, sans savoir discerner le sens profond de sa remarque. Est-ce qu’il venait de complimenter ton caractère ? De sous-entendre que tu mangeais beaucoup ? D’apprécier ton travail ? Dans le doute, tu admis qu’il s’agissait d’un peu des trois et tu en tiras une sorte de fierté maladroite.

Tu le trouvais gentil — infiniment plus que ton supérieur. En fait, tu trouvais même Jeremiah méchant, mais comme on trouve que le feu est chaud et l’eau humide. C’était un état de fait, une circonstance, et pas une attaque sur ta personne. Tu ne t’en offusquais qu’un petit peu, parce que tu n’aimais pas les gens désagréables, et tu n’aimais pas non plus qu’on te rende la vie difficile alors que tu étais pressée : mais on n’allait pas traîner un briquet en plaidoirie parce qu’on s’était brûlé sur sa flamme.

Oh, je ne mange pas tant que ça. Mais je bois beaucoup.

Il suffisait de voir la quantité de briquettes de tout et n’importe quoi que tu avais dans tes affaires. Pour ce qui étaient des gâteaux, à commencer par les pâtisseries que tu ramenais à tes collègues, eh bien, c’était exactement ça : de la nourriture, certes, mais que tu ne consommais pas personnellement. Lors des véritables repas qui rythmaient ta journée, tu touchais à peine ton assiette et grignotait ce que tu avais sous la main en cas de fringale.

En fait, tu mangeais comme quelqu’un qui ne s’arrêtait jamais de travailler, et cela malgré tes horaires de bureaux plutôt fixes. C’est toi qui t’évertuait à partir plus tard que tout le monde.

>_ Cattleya : la force de l’habitude.

Cela dit, on en demandait beaucoup moins de toi quand tu travaillais encore au 11e district. De quelle habitude était-il question ?

Ne vous inquiétez pas, il en faut plus pour que je le perde, ce joli sourire. Tu baissas les yeux, les joues roses. Je crois que je préfère que vous les mangiez, vos brioches. Ça me ferait plaisir de savoir que vous prenez enfin un peu soin de vous.

Tu te levas doucement de ta chaise, prenant soin de ne pas bousculer ton bureau. Tu étais tendre avec les gens et les meubles. Et puis du reste, tu ne te fis pas prier pour suivre Damien, même si son bras tendu te fit hésiter un moment. D’un côté, ce n’était pas très approprié. De l’autre, il se montrait délicat et tu préférais encourager cette attitude.

Et puis tu le trouvais très seul, comme vous l’étiez tous.

Tu pris son bras avec un sourire plein de gratitude, quoiqu’un peu timide. Par chance, le réfectoire n’était pas trop loin : tu survivrais jusque là.
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