Accueil
12-X-3141
Posts : 16
Points : 136
Inscription : 17/05/2020
Faceclaim : lio fotia (promare)
agent d'entretien
les réveils ne sonnent jamais comme la fin du monde
encore moins quand ils me mènent à toi -le plus beau des rouges à lèvres sur les plus belles dents blanches
d'un sourire honnête et d'inflexions sincères
dis-moi : si la cité avait un visage, n'aurait-il pas le tien ?
si doux si vrai si humain tu sais -nous (tous)
mais qu'en saurais-je, moi et mes illusions, mes idées que je n'arrive pas à formuler, les mots manquants dans ma tête
peut-être que si j'avais de nouveaux yeux je verrais tout le reste (l'injustice, et tout ce dont on n'a pas besoin, mais qu'on nous vend indispensables, et ton maquillage n'est beau que quand on aime ce qui n'est pas tout à fait vrai et tes cheveux sont doux mais peut-être est-ce, tu sais, comme un sort de sorcière, et que tu récupères toute la jeunesse que tu balances là où il n'y a plus de terre) (mais qu'en saurais-je, moi, moi qui peine parfois)
mais tu brilles
t'étincelles ah quand tu les regardes droit dans les yeux et quand on rigole sur ton lit et quand on parle de choses et d'autres et quand je te confie des bouts de cœur dont je n'ai pas conscience de l'existence
tu resplendis ah tu flamboies
et j'essaie juste de me faire une petite place à côté de toi
pas trop grande, ne t'inquiètes pas
juste de quoi soulager ton palpitant le jour où les flammes se tarissent face aux abysses
aujourd'hui est un beau jour : se lever une heure plus tôt en vaut le coup et même si je suis déjà tout habillé pour aller nettoyer (là-haut, là-bas, un peu plus loin -pas de bureaux dans ce secteur mais des machines et des chaises et des légumes et des fruits et des couleurs que je ne sais jamais nommer ah est-ce que tu m'apprendra ?)
quand je toque contre ta porte, il n'y a que l'impatience de voir ton sourire irradier, et tes cheveux chatoyer, et ta raison m'éblouir
encore moins quand ils me mènent à toi -le plus beau des rouges à lèvres sur les plus belles dents blanches
d'un sourire honnête et d'inflexions sincères
dis-moi : si la cité avait un visage, n'aurait-il pas le tien ?
si doux si vrai si humain tu sais -nous (tous)
mais qu'en saurais-je, moi et mes illusions, mes idées que je n'arrive pas à formuler, les mots manquants dans ma tête
peut-être que si j'avais de nouveaux yeux je verrais tout le reste (l'injustice, et tout ce dont on n'a pas besoin, mais qu'on nous vend indispensables, et ton maquillage n'est beau que quand on aime ce qui n'est pas tout à fait vrai et tes cheveux sont doux mais peut-être est-ce, tu sais, comme un sort de sorcière, et que tu récupères toute la jeunesse que tu balances là où il n'y a plus de terre) (mais qu'en saurais-je, moi, moi qui peine parfois)
mais tu brilles
t'étincelles ah quand tu les regardes droit dans les yeux et quand on rigole sur ton lit et quand on parle de choses et d'autres et quand je te confie des bouts de cœur dont je n'ai pas conscience de l'existence
tu resplendis ah tu flamboies
et j'essaie juste de me faire une petite place à côté de toi
pas trop grande, ne t'inquiètes pas
juste de quoi soulager ton palpitant le jour où les flammes se tarissent face aux abysses
aujourd'hui est un beau jour : se lever une heure plus tôt en vaut le coup et même si je suis déjà tout habillé pour aller nettoyer (là-haut, là-bas, un peu plus loin -pas de bureaux dans ce secteur mais des machines et des chaises et des légumes et des fruits et des couleurs que je ne sais jamais nommer ah est-ce que tu m'apprendra ?)
quand je toque contre ta porte, il n'y a que l'impatience de voir ton sourire irradier, et tes cheveux chatoyer, et ta raison m'éblouir
Jill
Posts : 31
Points : 234
Inscription : 24/05/2020
Faceclaim : Asami Sato - Legend of Korra
Bourreau
Level of concern
ft. 12-X-3141
Sweet, sweet night
« Puisse le sort t’être favorable. »
Une petite pression sur le torse qui me faisait face. Un regard terrifié, un pénitent tremblant. Pauvre âme apeurée, prête à être jetée en pâture aux flots, attendant avec impatience de se délecter de ce corps frêle. Justice dans l’injustice. Un jeune qui n’a pas su prendre le rythme imposé par les livraisons de nourriture. A peine entré dans la vie active, et déjà banni. La dernière chose qu’il aura pu voir avant d’entamer cette chute si près du bord, ce fut le visage de la Faucheuse des districts 4, 5 et 6. Tout d’abord, un air désolé, dévoilé par des prunelles vertes. Puis, un rouge à lèvres flambant. Une robe rouge, longue. Puis, le ciel, triste et gris, avant que tout ne devienne abysse. Je me retournais vers le public pénitent, leur adressant une petite révérence.
« Je vous remercie de votre présence. Une fois de plus, je vous encourage à travailler dur. Le Conseil est là pour votre bien, et nous veillons sur vous. Votre avenir nous importe. Courage. Vous comptez tous à mes yeux. »
Sourire radieux, plein d’amour sincère. Tous ces gens avaient de l’importance pour moi. Tout comme j’aimais à penser que j’en avais pour eux. Sans doute pas tous, après tout, on ne peut pas plaire à tout le monde, mais je savais que j’avais une place dans le cœur de certains. Et d’ailleurs, en parlant de ça … Maintenant que ma dernière exécution du jour était terminée, il était temps de vérifier mes messages, au cas où. Et en effet, j’en avais un, d’une personne bien singulière et spéciale. Alex, matricule 12-X-3141. Probablement mon plus grand soutien, iel m’encourage depuis bien longtemps. Un vrai petit rayon de lumière, douce et chaleureuse. Etant donné l’heure, j’étais étonnée de recevoir une réponse aussi tôt. D’habitude, iel se lève une heure plus tardivement. Je lui avais, comme à mon habitude, envoyé une photo de ma tenue du jour ce matin, dans mon rituel quotidien. Un sourire se dessina sur mon visage, et je rentrais donc chez moi à pas pressés.
Alex allait passer avant de commencer sa journée. J’en avais profité pour commencer un peu plus tôt à sélectionner mes habits pour demain. De ce que je savais, les bannis à venir étaient tous des vandales. La corrélation entre leurs actes et les vagabonds n’avait pas été établi, ou tout du moins, cela n’était pas arrivé aux oreilles de mon contact près des dossiers. Pour l’occasion. Une idée me vint à l’esprit, mais elle allait devoir attendre un peu, car j’entendis des bruits de pas et quelques coups sur ma porte. Me dépêchant, trottinant même, j’ouvris avec vigueur, et accueillit mon invité.e avec mon plus beau sourire.
« Alex ! Ca me fait plaisir de te voir. Tu as quand même suffisamment dormi ? »
Je l’enlaçais dans une étreinte de bienvenue, prenant sa main et l’attirant doucement à l’intérieur, refermant la porte.
« Tu as mangé ? J’ai quelques fruits de côté, si tu veux. Il faut que tu sois en forme pour donner le meilleur de toi-même, tu sais. »
Oh, il le savait sans doute. Je ne souhaitais que lui donner du courage pour affronter son difficile métier. Je me rapprochais de lui, tirant un peu sur son habit de travail pour le remettre correctement en place. Et ses cheveux n’étaient pas tout à fait coiffés. Je m’occuperai de ce petit écart un peu plus tard.
Une petite pression sur le torse qui me faisait face. Un regard terrifié, un pénitent tremblant. Pauvre âme apeurée, prête à être jetée en pâture aux flots, attendant avec impatience de se délecter de ce corps frêle. Justice dans l’injustice. Un jeune qui n’a pas su prendre le rythme imposé par les livraisons de nourriture. A peine entré dans la vie active, et déjà banni. La dernière chose qu’il aura pu voir avant d’entamer cette chute si près du bord, ce fut le visage de la Faucheuse des districts 4, 5 et 6. Tout d’abord, un air désolé, dévoilé par des prunelles vertes. Puis, un rouge à lèvres flambant. Une robe rouge, longue. Puis, le ciel, triste et gris, avant que tout ne devienne abysse. Je me retournais vers le public pénitent, leur adressant une petite révérence.
« Je vous remercie de votre présence. Une fois de plus, je vous encourage à travailler dur. Le Conseil est là pour votre bien, et nous veillons sur vous. Votre avenir nous importe. Courage. Vous comptez tous à mes yeux. »
Sourire radieux, plein d’amour sincère. Tous ces gens avaient de l’importance pour moi. Tout comme j’aimais à penser que j’en avais pour eux. Sans doute pas tous, après tout, on ne peut pas plaire à tout le monde, mais je savais que j’avais une place dans le cœur de certains. Et d’ailleurs, en parlant de ça … Maintenant que ma dernière exécution du jour était terminée, il était temps de vérifier mes messages, au cas où. Et en effet, j’en avais un, d’une personne bien singulière et spéciale. Alex, matricule 12-X-3141. Probablement mon plus grand soutien, iel m’encourage depuis bien longtemps. Un vrai petit rayon de lumière, douce et chaleureuse. Etant donné l’heure, j’étais étonnée de recevoir une réponse aussi tôt. D’habitude, iel se lève une heure plus tardivement. Je lui avais, comme à mon habitude, envoyé une photo de ma tenue du jour ce matin, dans mon rituel quotidien. Un sourire se dessina sur mon visage, et je rentrais donc chez moi à pas pressés.
Alex allait passer avant de commencer sa journée. J’en avais profité pour commencer un peu plus tôt à sélectionner mes habits pour demain. De ce que je savais, les bannis à venir étaient tous des vandales. La corrélation entre leurs actes et les vagabonds n’avait pas été établi, ou tout du moins, cela n’était pas arrivé aux oreilles de mon contact près des dossiers. Pour l’occasion. Une idée me vint à l’esprit, mais elle allait devoir attendre un peu, car j’entendis des bruits de pas et quelques coups sur ma porte. Me dépêchant, trottinant même, j’ouvris avec vigueur, et accueillit mon invité.e avec mon plus beau sourire.
« Alex ! Ca me fait plaisir de te voir. Tu as quand même suffisamment dormi ? »
Je l’enlaçais dans une étreinte de bienvenue, prenant sa main et l’attirant doucement à l’intérieur, refermant la porte.
« Tu as mangé ? J’ai quelques fruits de côté, si tu veux. Il faut que tu sois en forme pour donner le meilleur de toi-même, tu sais. »
Oh, il le savait sans doute. Je ne souhaitais que lui donner du courage pour affronter son difficile métier. Je me rapprochais de lui, tirant un peu sur son habit de travail pour le remettre correctement en place. Et ses cheveux n’étaient pas tout à fait coiffés. Je m’occuperai de ce petit écart un peu plus tard.
|
|
|