CHROMA
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CHROMA  :: ... starting ... :: district_03
03-F-1856
03-F-1856
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Maraîchère
1856 s’était réveillée cinq fois cette nuit-là. Et à cinq reprises, elle avait fait le même cauchemar. Toujours, l’éternel, qui tournait en boucle dans sa tête, hantait ses nuits et rendait le retour à la réalité un peu plus compliqué. Pourtant, comme chaque matin, ne lui en restait que des bribes, presque imperceptibles. Comme si le rêve s’évanouissait dans la nuit, comme s’il se refusait à se dévoiler. La seule chose qu’il voulait bien lui concéder, c’étaient ces vagues de nausées qui l’envahissaient, tel un océan déchaîné, lui laissant un goût saumâtre sur la langue et le cœur au bord des lèvres. Comme chaque matin, 1856 était en retard. Ce retard presque salutaire, qui l’empêchait de rester les yeux ouverts, rivés sur le plafond, à attendre que les sensations passent. Ce retard qui la forçait à s’extirper de son lit en bondissant, tel un fauve enragé, alors qu’il ne lui restait plus que 14 minutes pour se préparer et partir.  14 minutes qui passeraient en un éclair, jusqu’à ce qu’elle sorte enfin de chez elle, quelques gâteaux en poche, pour les grignoter sur le chemin. Elle n’eut pas le temps de s’attarder sur la route jusqu’aux serres – tant pis, elle avait toujours sa petite promenade du soir pour s’aérer l’esprit.

Comme tous les matins, Judith arriva pile une minute avant sa prise de service. Alors qu’elle avait embarqué tout son attirail afin de se rendre dans son secteur – depuis quelques semaines, la demande en tomates était en hausse et il était nécessaire de produire encore plus – la jeune fille fut interrompu par son superviseur, qui l’interpella sèchement. « 03-F-1856 ! Dans mon bureau. Tout de suite. » Les prunelles noisette s’écarquillèrent avec effroi. Qu’avait-elle bien pu faire pour être convoquée dans le bureau du chef ? Avec une vitesse folle, elle fit défiler les dernières journées dans son esprit, à la recherche de la moindre bourde, la moindre gaffe qu’elle aurait pu faire en présence de son manager. Ou de tout autre collègue. Ou en présence de n’importe qui. Mentalement, elle énuméra. Son secteur était impeccable. Elle avait correctement rangé son matériel tous les soirs et nettoyer la serre méticuleusement. Le rendement était quasiment à son maximum. Les plants étaient tous en bonne santé et il n’y avait pas de pénurie à déplorer. Elle avait partagé son repas avec ce jeune homme, l’autre soir, mais il ne lui avait pas parut suspicieux. Elle était arrivée toujours précisément avec une minute d’avance et pas une seule fois elle n’avait dérogé à ce rituel. Elle n’avait posté aucun message en ligne qui aurait pu lui nuire. Ce fut avec une pointe d’appréhension qu’elle poussa la porte du bureau de son superviseur. A peine était-elle entrée que la voix de son supérieur se fit immédiatement entendre. Il paraissait encore plus agacé que d’ordinaire.

03-F-1856, voici 11-M-1200. C'est pour son stage. Il vous suivra toute la journée. Sa présence n’impactera pas votre productivité.

Une menace à peine voilée, qui lui fit serrer la mâchoire. 1856 opina du chef, se contentant d’un bref « Oui, monsieur ! », avant de tourner la tête vers le jeune garçon assis devant le bureau du responsable. Elle eut immédiatement envie de lui envoyer son plus beau sourire mais elle ne préféra pas prendre le risque de s’éterniser. Elle pouvait sentir le regard assassin de son responsable sur sa nuque, jusqu’à lui en donner des frissons. Elle fit un bref signe de tête à l’enfant, lui indiquant de la suivre. Une fois qu’ils furent sortis du bureau, elle attendit de faire quelques pas pour se retourner vers lui. Dégainant – enfin ! – son plus chaleureux sourire, c’est avec une voix enjouée et une main tendue, amicale, qu’elle se présenta.

Salut p’tit gars ! Moi c’est Judith ! Mais faudra m’appeler 1856 si jamais il traîne dans les parages. Fit-elle avec un coup de tête en direction des bureaux. T’es venu pour un stage alors ? Suis-moi et raconte-moi tout !

Elle n’avait qu’une envie. Lui ébouriffer joyeusement les cheveux. Mais elle n’en fit rien, se contentant de récupérer ses affaires, qu’elle avait déposé quelques mètres avant d’entrer dans le bureau, et d’entamer le chemin vers son secteur. Direction : les tomates !
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élève

Some day, one day

Ft. 1856

C’est toujours un peu compliqué d’essayer de se faire entendre des adultes. Déjà, parce que souvent, ils n’écoutent que d’une oreille. Aussi parce que Mirai a une capacité toute personnelle à trop parler, ou s’emmêler les pinceaux, ou tout simplement parce que… Oui, la personne en face de lui n’en a sérieusement rien à foutre de ce qu’il a à dire. Mirai sait avec certitude qu’avoir son nom dans les petits papiers du Conseil faisait qu’il avait eu plus de faciliter à se voir donner l’accès aux sorties du onzième. Mais il aimerait quand même que son travail soit pris au sérieux. Il pince les lèvres et attend sagement, assis sur une chaise, là, en face d’un homme qui n’en a franchement pas grand-chose à faire de lui et s’inquiète davantage du rendement de ses serres que du reste du monde.

Alors forcément, quand dans le mutisme pesant de la pièce, Mirai avait rivé son regard sur ses mains crispées à ses genoux, il a sursauté d’un bond en entendant la voix explosive du responsable. Il se tend et ose un regard vers la jeune femme qui… Mirai rougit et baisse immédiatement les yeux. Elle… Elle est si jolie, avec ses cheveux colorés et…

Le gamin se relève d’un coup en entendant la réponse de la jeune femme et, droit comme un i et il la suivit lorsqu’elle lui indiqua qu’il était grandement temps qu’ils fuient ce tyrannosaure qui allait probablement les passer à la broyeuse à papier tellement il semblait sur les nerfs. Oh il ne se fait pas prier à quitter la pièce et refermer la porte derrière eux. Il reste figé là quelques secondes, le cœur battant la chamade, l’impression d’avoir échappé à une mort certaine quand il relève les yeux et… Oh. Oh elle sourit et… Le visage de Mirai s’embrase et il va pour tendre la main, sauf que ses doigts sont toujours serrés sur la poignée et il manque de l’arracher et bat des cils, comme un idiot. Dieu merci, aucun bruit ne semble retentir et il parcourt la distance les séparant avant de lui serrer la main. Oh, désolé Judith, il est vraiment gêné et ses mains sont un peu moites d’anxiété. Mais il lui rend un sourire tellement adorable, le genre qui désarme un peu parce qu’il fait pétiller ses grands yeux verts, et parce que ses joues sont rougies par l’embarras.

« 1200 ! M-mais c’est Mirai je… »

Et sur un ton un peu plus bas alors qu’il baisse les yeux, rougissant encore plus face au sourire de la jeune femme.

« E-enchanté Judith… »

Il hésite une longue seconde avant de la suivre, et l’idée de s’éloigner du bureau du superviseur le rassure à vitesse grand V. En toute honnêteté, il pensait avoir un simple rendez-vous avec 03-M-1055 qui avait répondu à son email mais… Il se mordille la lèvre et suit la petite brune avant de doucement la corriger, se frottant le bras d’un geste nerveux.

« E-en fait je suis pas vraiment en stage, c’est… Il a un peu tout compris de traviole… C’est juste que j’ai un projet à rendre pour l’école et je voulais m’intéresser à mettre en place un programme qui permettrait d’augmenter la surveillance par plant des différentes productions de la ville et… Enfin, je suis passé par le District 05 pour rencontrer 1138, puis pour discuter avec 7734, mais j’me suis dit que c’était sûrement plus facile d’apprendre comment fonctionnent aussi les plantes en plein air pour avoir une meilleure idée de comment tout ça fonctionne vraiment ? Pis me voilà et… Et c’est vrai que tu t’occupes des tomates ? »

Il a son plus joli sourire, il a même sorti son calepin de notes de son sac pour pouvoir écrire ses réponses, et juste faire des annotations pertinentes pour ses recherches. Il reprend, le ton plus clair, la peur semble se dissiper à mesure que leurs pas s’éloignent de la personne exécrable de l’homme qu’ils venaient de quitter.

« Et du coup je voulais juste apprendre comment ça se passe ici… P-promis j’vais essayer de rien casser. »

L’important est vraiment dans la sémantique. Essayer, avec Mirai, c’était déjà beaucoup.
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Maraîchère
Depuis le premier jour, son superviseur n’avait jamais fait preuve de la moindre amabilité. Judith avait appris à s’en accommoder, l’évitant autant que possible et ne traînant jamais prêt de lui bien longtemps. Il n’avait qu’un seul mot à la bouche : « rendement ». A croire que sa vie en dépendait. A la réflexion, c’était plus ou moins le cas de tout le monde dans la cité. Néanmoins, 1856 comprenait facilement que le jeune garçon soit intimidé face à cette attitude agressive. Lorsqu’ils furent enfin sortis du bureau pour entamer les présentations, ce dernier lui serra la main maladroitement, les joues rosies avec un sourire capable de désarmer un escadron de miliciens. Le cœur de la petite brune manqua de fondre immédiatement. Mirai lui expliqua alors la situation, Judith prêtant une oreille attentive à son récit et ne manquant pas de réagir avec forces expressions.

Elle leva les yeux presque immédiatement au ciel lorsqu’il lui apprit que son responsable avait mal comprit l’objet de sa visite. Pas étonnant, il n’écoutait personne. A part lors des rapports de rendement.  Ainsi donc, il voulait concevoir un programme. Ses yeux se mirent à pétiller à cette révélation. Judith avait toujours rêvé de travailler dans le domaine de l’informatique. C’était avec beaucoup de tristesse et un sentiment d’injustice très fort, qu’elle avait accueillit l’annonce de son affectation, bien plus jeune. Elle était destinée à la terre et aux plantes, non aux ordinateurs. 1856 avait beaucoup boudé à cette époque. Jusqu’à ce qu’elle se prenne de passion pour ces activités manuelles et extérieures. Qu’elle admire la façon dont cet écosystème réagissait, interagissait. Qu’elle se surprenne à apprécier cette fatigue musculaire, ces bras qui tiraient, ces épaules un peu noueuses, après une longue journée. Finalement, ce n’était pas une si mauvaise idée. Le jeune garçon évoqua le début de ses recherches et sa rencontre avec 7734 et 1138, dans le cinquième district. Si elle ignorait qui était le premier – ou la première ? – le deuxième, elle avait eu l’occasion de le rencontrer assez récemment. Ses lèvres s’étirèrent doucement, tandis qu’elle hochait brièvement la tête. Ainsi, il était venu pour en savoir plus sur les plantes et leur façon de pousser en plein air. Sa dernière question la fit sourire encore plus largement. Il était décidément beaucoup trop adorable. Et aussi – peut-être même plus ? – bavard qu’elle. De quoi ravir la jeune fille.

Oh je ne m’occupe pas que des tomates ! Mais c’est vrai qu’en ce moment, il y a une forte demande et ça représente une grosse partie de mon activité. Mais ça, c’est parce que je sais comment leur parler.

Elle ponctua sa phrase d’un large sourire et d’un clin d’œil malicieux. Elle avait toujours aimé plaisanter à ce sujet. La vérité, c’était simplement qu’elle mettait beaucoup de passion dans son travail et qu’elle avait passé des années à lire et relire tout ce qu’elle pouvait trouver au sujet de la botanique, durant son apprentissage. Elle avait terminé ses études avec brio mais sans avoir réussi à étancher sa curiosité et sa soif de connaissances sur le sujet. A défaut d’être en possession d’ouvrages, elle comptait désormais sur son observation et son expérience du terrain pour en savoir toujours plus. Le jeune garçon avait sorti un calepin pour prendre des notes. Il semblait un peu plus calme que lorsqu’ils étaient sortis du bureau. Il semblait toujours un peu intimidé et lui fut la promesse d’essayer de ne rien casser. 1856 ne masqua pas sa surprise, qui se transforma en un large sourire et un bref éclat de rire.

Ne t’en fais pas ! Tout se répare.

Il ne fallait pas beaucoup de temps pour arriver sur le secteur S-018, qui abritait plusieurs variétés de tomates, dont la jeune fille avait la charge. C’était autre chose lorsqu’il fallait s’occuper des fraises, notamment, qui étaient presque tout à l’autre bout du bâtiment. Une large porte métallique s’ouvrit sur l’immense serre. Immédiatement, une bouffée de chaleur se fit sentir. En face deux, des dizaines de rangées de plants de tomates, parfaitement alignés, dans des contenant individuels. Au-dessus d’eux, une verrière gigantesque laissait filtrer quelques rares rayons de soleils. Les tomates ayant des besoins importants en lumières, des dizaines et des dizaines de lampes UV étaient suspendues au plafond. Elles étaient contrôlées tous les jours, afin de s’assurer de délivrer l’exacte quantité nécessaire de lumière. Il n’était pas question de gaspiller de l’énergie. De la même manière, un système d’irrigation permettait d’abreuver les plants de manière uniforme et tout aussi contrôlée.

Et voilà les tomates. Comme tu peux le voir, on n’a pas la chance de travailler complètement en plein air. Il y a bien quelques secteurs comme ça. Mais le soleil se fait un peu trop rare pour que les plants de tomate poussent correctement et qu’elles soient bien rouges. Alors on est obligés de se servir des lampes UV. J’espère que t’as rien contre la chaleur ! C’est un peu étouffant là-dessous. Mais on s’y habitue. Et faut avouer que la vue est pas mal non plus.

Tout en terminant sa dernière phrase, elle leva son regard vers le ciel. Le soleil était encore caché derrière les nuages. Mais c’était agréable, d’observer quelques petits bouts de ciel bleu. Un léger sentiment de liberté, qu’elle imaginait difficilement avoir derrière un bureau.
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La première chose qu’il se dit, c’est que Judith est vraiment trop parfaite. Elle est mignonne comme tout, et il s’impressionne tout seul des reflets un peu turquoise de ses cheveux. En plus elle a la voix douce, et elle a l’air super patiente et de savoir un max de choses sur les plantations. Du coup, Mirai boit totalement ses paroles. Surtout, et du coup, seconde chose, que les plantes, il faut leur parler ??? Il comprend pas, sur le coup, que c’était une petite boutade, et fait une note mentale de ne pas oublier d’impliquer ce facteur dans ses recherches et la conception de son projet. Peut-être qu’il s’agissait plus d’une présence que d’une voix… Hmm…

Mais franchement, il a pas trop le temps de se laisser distraire par ça quand elle le rassure et qu’ils approchent d’une immense verrière… Et en passent la porte. La chaleur moite le fait se stopper net et il grimace, pas pour un sou habitué à ce genre de températures. Non, lui il a jamais sorti les pieds du onzième, et tout ce qu’il connaît c’est le climat très très très tempéré de la ville. Alors la grosse bouffée de chaleur. Wow.

« Wow. »

Oui, hein, il est pas non plus le plus loquace, parfois, ni le plus pertinent. Et quand il repousse ses cheveux bruns de son front en arrière, et qu’il avance en retirant sa veste d’uniforme, son regard s’illumine en voyant les plants de tomate aux fruits rougis comme des pommes.

« WOW !!!! »

Et cette simple remarque le fait rire, aux éclats. Parce que c’est ça toute la différence pour lui. Il n’a jamais cuisiné de sa vie, et les tomates viennent toujours pré-coupées, ou cuisinées, ou préparées dans son assiette. Et là… Il approche d’un plant au trop et touche le galbe si coloré d’un fruit avant de relever les yeux vers Judith. Et là, au milieu des allées, à regarde le ciel, ses poings sur ses hanches, elle est juste vraiment vraiment vraiment trop jolie. Mirai rougit instantanément et réplique, heureux comme tout.

« J’ai jamais mis les pieds dans un endroit aussi chaud ! C’est pire que la douche ! J’adore ! »

Il coince sa veste dans la bandoulière de son sac et remonte les manches de sa chemise blanche au-dessus de ses coudes avant d’approcher de la jeune femme avec une dégaine de chiot remuant la queue d’excitation. Il lève les yeux au ciel, l’imitant, avant de lui offrir une nouvelle dose de watts gratuits dans un sourire resplendissant, ses joues légèrement rosies par la chaleur et l’emportement.

« Et qu’est-ce qu’on fait ici ? C’est quoi tes tâches ? Je peux t’aider dis ? J’suis doué avec un clavier, mais j’veux trop apprendre à faire quelque chose de bien de mes mains ! J’veux dire, t’es un peu comme une magicienne, ou un truc plein de fantaisie, parce que tu fais pousser des trucs trop beaux ! Regarde comme c’est rouge !!! »

Il aurait eu du mal à cacher son contentement, pas vrai ? Il dépasse Judith et avance dans une autre allée, restant en vue quand il tape plusieurs fois dans ses mains, là, juste devant son torse, vibrant visiblement d’un besoin d’apprendre, de faire, de nourrir son esprit avide et curieux.

« Et y’a d’autres fruits ici ? »

Une pause et ses yeux s’illuminent, il sait pas, lui, que c’est interdit.

« Tu crois qu’on peut goûter ????! »

Y’a rien pour l’arrêter une fois qu’il est lancé. Bon courage Judith !
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