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L'appartement de Léandre ressemble en tout point au sien. Il n'y a aucun détail qui pourrait les différencier, pourtant il ne se sent pas à la maison. Oh non, loin de là. Les relations sont un peu froides ces derniers temps et il craint un peu le naufrage. D'ordinaire, il aurait lâché prise depuis longtemps déjà - il faut beaucoup pour le satisfaire, pour le distraire, et ce n'est pas Léandre qui le retiendrait. Surtout qu'ils ne sont rien pour l'instant, oh ça progresse, doucement. Mais il se force, il enquête, il fronce les sourcils et finalement il s'approche de l'autre homme, il l'enlace, pose son menton contre son épaule - un sourire aux lèvres.
Il doute que Léandre parle. Mais il veut tout savoir ; ses doutes, ses peurs, ses secrets surtout. Oh, oui, les secrets avant toute chose. Il adorerait pouvoir satisfaire Aden, adorerait pouvoir réussir la mission qu'on lui a attribué, mais en toute honnêteté, il a conscience de bien mal s'y prendre. Il ne sait pas quelle force supérieure le pousse à jouer avec le feu et prendre ce problème sérieux à la légère, mais c'est ce qu'il fait, se renseignant ici et là.
Il est là comme un serpent à ses oreilles, comme un chat ronronnant contre sa peau. Il est terrible, il en a conscience, ça le fait simplement sourire. Son doigt se plante doucement dans la joue de l'homme dans ses bras, alors qu'il soupire.
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slipping through the cracks of your cold embrace
la nuit lui semblait fraîche, glaçante même. allongé en travers de son lit, léandre sentait des frissons parcourir son dos et descendre le long de ses bras, et pourtant, la température de l'appartement était exactement la même que d'habitude. c'est que ça devait venir de lui, alors.
il se leva et fit quelques pas, sans rien dire. c'était plutôt inhabituel pour lui, ce silence. d'ordinaire, léandre ne savait pas se taire. c'était lui, le plus bavard d'eux deux, celui qui racontait tout ce qui lui passait par la tête. mais les pensées qui l'occupaient ce soir n'étaient pas vraiment du genre qu'il pouvait partager - pas s'il tenait à la vie, du moins, et léandre avait toujours attaché de l'importance à sa propre existence.
il sentit des bras l'entourer et força ses muscles à se détendre, se laissant aller dans l'étreinte de son collègue, pas de tout son poids, juste assez pour montrer qu'il ne le repoussait pas.
* rien, affirma-t-il avec une mauvaise foi éhontée. je réfléchissais, c'est tout.
c'est qu'il ne fallait pas le laisser avoir des soupçons. à lui tout seul, amaury pouvait sérieusement compromettre ses plans. s'il venait à découvrir les petits secrets de léandre, tout serait fichu. pourtant il se rapprochait de lui, il s'immisçait petit à petit dans sa vie, et léandre le laissait faire. pire : il l'encourageait.
* tu ne trouves pas qu'il fait froid ?
léandre prit la main qui était près de son visage pour la coller contre sa joue.
* je suis gelé, tu vois.
il avait pris un ton plaintif, comme si pour une raison ou une autre, c'était de la faute d'amaury si sa température corporelle était trop basse. comme si c'était à lui de régler ce problème. il ressemblait à un enfant qui fait un caprice - mais à vrai dire, il essayait surtout de changer le sujet.
hrp: je suis dsl c super gay
il se leva et fit quelques pas, sans rien dire. c'était plutôt inhabituel pour lui, ce silence. d'ordinaire, léandre ne savait pas se taire. c'était lui, le plus bavard d'eux deux, celui qui racontait tout ce qui lui passait par la tête. mais les pensées qui l'occupaient ce soir n'étaient pas vraiment du genre qu'il pouvait partager - pas s'il tenait à la vie, du moins, et léandre avait toujours attaché de l'importance à sa propre existence.
il sentit des bras l'entourer et força ses muscles à se détendre, se laissant aller dans l'étreinte de son collègue, pas de tout son poids, juste assez pour montrer qu'il ne le repoussait pas.
c'est qu'il ne fallait pas le laisser avoir des soupçons. à lui tout seul, amaury pouvait sérieusement compromettre ses plans. s'il venait à découvrir les petits secrets de léandre, tout serait fichu. pourtant il se rapprochait de lui, il s'immisçait petit à petit dans sa vie, et léandre le laissait faire. pire : il l'encourageait.
léandre prit la main qui était près de son visage pour la coller contre sa joue.
il avait pris un ton plaintif, comme si pour une raison ou une autre, c'était de la faute d'amaury si sa température corporelle était trop basse. comme si c'était à lui de régler ce problème. il ressemblait à un enfant qui fait un caprice - mais à vrai dire, il essayait surtout de changer le sujet.
hrp: je suis dsl c super gay
Il lui sourit - les éternels sourires un peu vides, de ceux qu'il essaie de rendre sincères - et retourne prendre ses mains, il est brûlant Amaury, en comparaison avec Léandre.
On n'aurait pas cru comme ça, mais il était capable de pas mal de choses juste pour arranger autrui. Paradoxe. Il ne se savait pas aussi philanthrope, lui qui était tant égoïste, concentré sur sa propre personne pour pouvoir survivre. Amaury, on pourra bien l'avouer, était plutôt stupide. Ne se rendant même pas compte que la personne qu'il cherchait était juste devant lui. C'était stupide.
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oh, amaury pourrait faire tellement de choses pour lui. arrêter de mettre le nez dans ce qui ne le regardait pas, par exemple. le conseil était rempli de petits curieux qui se mêlaient des affaires des autres et à vrai dire, léandre ne faisait pas exception, pourtant il aurait préféré qu'on ne se mêle pas des siennes. il faut dire qu'elles avaient tendances à franchir les limites de la légalité, mais que voulez-vous. chacun avait ses petits travers. ceux de léandre incluait un ego surdimensionné et une fâcheuse tendance à se prendre pour un héros.
il haussa les sourcils à la question un peu osée, se demandant s'il s'agissait d'une plaisanterie ou d'une proposition sérieuse. il avait les mains douces, amaury, et agréablement chaudes contre sa peau. léandre réfléchit quelques instants, et finit par hausser les épaules.
* pourquoi pas.
ce n'était pas un non mais pas vraiment un oui non plus - plutôt une invitation qui n'engageait à rien. très franchement, léandre doutait fortement que cet échange mène quelque part. toutefois, il trouvait ce sujet de conversation beaucoup moins dangereux que celui de ses pensées et de ses secrets. il ferait plus confiance à un inconnu qu'à l'homme qui se tenait en face de lui.
* je suis curieux de voir comment tu comptes t'y prendre.
il était là, debout au milieu de son appartement, immobile, tout proche, baissant vers lui des yeux emplis de curiosité, et sur ses lèvres un sourire à mi-chemin entre l'innocence et l'insolence. aux yeux d'un observateur extérieur, léandre n'avait pas l'air de se méfier beaucoup d'amaury, c'est certain.
il haussa les sourcils à la question un peu osée, se demandant s'il s'agissait d'une plaisanterie ou d'une proposition sérieuse. il avait les mains douces, amaury, et agréablement chaudes contre sa peau. léandre réfléchit quelques instants, et finit par hausser les épaules.
ce n'était pas un non mais pas vraiment un oui non plus - plutôt une invitation qui n'engageait à rien. très franchement, léandre doutait fortement que cet échange mène quelque part. toutefois, il trouvait ce sujet de conversation beaucoup moins dangereux que celui de ses pensées et de ses secrets. il ferait plus confiance à un inconnu qu'à l'homme qui se tenait en face de lui.
il était là, debout au milieu de son appartement, immobile, tout proche, baissant vers lui des yeux emplis de curiosité, et sur ses lèvres un sourire à mi-chemin entre l'innocence et l'insolence. aux yeux d'un observateur extérieur, léandre n'avait pas l'air de se méfier beaucoup d'amaury, c'est certain.
D'ailleurs, le traître, parlons-en. Quelle idée d'aider les pénitents à sortir du système. Il n'avait rien compris, ou quoi ? Les vagabonds les détestaient, ils détestaient ceux au dessus d'eux. C'était idiot de se faire aimer de ces rebuts, parce qu'au final, ils n'avaient aucun poids dans la balance. Les autres du Conseil, par contre, si. A choisir, il préférait se faire apprécier du Conseil et de sa tête. Amaury n'avait ni éthique, ni morale - il se plaisait à croire que ce serait la raison de sa survie.
Finalement, il se hisse un peu, plus grand, pour pouvoir poser ses lèvres sur celles de Léandre - un geste simple, presque timide, presque innocent. C'était couru d'avance, que leur petite affaire allait se finir ainsi, et il osait espérer que Léandre n'allait pas péter un plomb et le repousser.
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amaury lui souriait, mais son regard semblait ailleurs, à des kilomètres de leur petit échange. oh, ce que léandre n'aurait pas donné pour savoir ce qui se passait dans sa tête. à quoi pouvait-il bien réfléchir ? il aurait pu lui poser la question, bien sûr, mais il y avait fort à parier que la réponse qui sortirait de sa bouche serait un mensonge. ni l'un ni l'autre n'était vraiment sincère, dans cette histoire.
n'était-ce pas cela qui faisait tout son intérêt, finalement ?
léandre ne bougea pas d'un centimètre lorsqu'amaury s'approcha pour déposer l'ombre d'un baiser sur ses lèvres. s'il était surpris, rien dans son expression ne le montra. il se contenta de lui rendre son sourire et de passer ses bras autour de ses épaules.
* hmm, je ne sais pas. j'ai encore un peu froid.
il glissa une main dans ses cheveux, les caressant distraitement. ses yeux se posèrent sur la mèche blanche qui tranchait avec les autres. il s'était toujours demandé si amaury la décolorait volontairement ou s'il y avait une autre raison derrière cette couleur. encore une question à laquelle il n'obtiendrait peut-être jamais de réponse. amaury était un mystère à lui tout seul, et léandre n'aimait rien de plus au monde que résoudre des énigmes.
* peut-être que tu devrais m'embrasser encore, suggéra-t-il de sa voix innocente, mais ses yeux brillaient d'une lueur malicieuse.
n'était-ce pas cela qui faisait tout son intérêt, finalement ?
léandre ne bougea pas d'un centimètre lorsqu'amaury s'approcha pour déposer l'ombre d'un baiser sur ses lèvres. s'il était surpris, rien dans son expression ne le montra. il se contenta de lui rendre son sourire et de passer ses bras autour de ses épaules.
il glissa une main dans ses cheveux, les caressant distraitement. ses yeux se posèrent sur la mèche blanche qui tranchait avec les autres. il s'était toujours demandé si amaury la décolorait volontairement ou s'il y avait une autre raison derrière cette couleur. encore une question à laquelle il n'obtiendrait peut-être jamais de réponse. amaury était un mystère à lui tout seul, et léandre n'aimait rien de plus au monde que résoudre des énigmes.
Il n'est pas satisfait, alors ? Quel dommage. Amaury rouvre un œil ambré, observant son interlocuteur curieusement, une lueur indescriptible pétillant au fond de son iris. Quelle pensée pouvait bien traverser son esprit à ce moment-même ? Bonne question.
Bien sûr, qu'il allait l'embrasser à nouveau, il n'était pas nigaud non plus. Mais il n'avait pas envie de se précipiter non plus. Au final, Amaury préférait étudier les conséquences qu'un tel acte aurait sur son avenir. Honnêtement, il n'en savait rien. Il préférait se dire qu'il n'y en aurait pas, même s'il ne pouvait pas s'empêcher de trop réfléchir, comme à son habitude. De toutes façons, à moins que Léandre ne soit le fameux traître qu'il recherchait (ce dont il doutait fortement) (quoique ?) (non, haha. Aucune chance.), devenir intime avec lui n'aurait aucune conséquence sur sa vie, c'était un fait.
Un ricanement amusé s'échappa de ses lèvres, alors qu'il retournait l'embrasser, passant ses mains dans sa nuque pour l'attirer contre lui.
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léandre haussa vaguement les épaules. il n'avait pas l'impression que la température ait changé. il ouvrit la bouche pour lui répondre, mais à la place, il trouva les lèvres d'amaury sur les siennes. une exclamation étouffée lui échappa. il aurait dû s'y attendre (après tout, c'était lui qui lui avait demandé de recommencer) et pourtant cette fois, amaury l'avait pris de court. pendant un bref instant, il ne réagit pas, trop surpris, et puis il se détendit et lui rendit son baiser.
amaury n'était pas la première personne que léandre embrassait. il se rappelait vaguement de baisers volés à la hâte dans les recoins sombres du pensionnat où il avait grandi - c'était il y a si longtemps ! où l'était-ce vraiment ? plus il y pensait, plus les souvenirs lui semblaient distant, filant entre ses doigts comme des grains de sable. tant pis, songea-t-il, et il les laissa s'évaporer. cela n'avait pas d'importance. c'était le présent qui comptait, n'est-ce pas ?
* ouais, lâcha léandre quand ils s'écartèrent. il fait vraiment glacial.
il n'avait plus froid, à vrai dire, et amaury devait le sentir puisqu'ils étaient dans les bras l'un de l'autre. peut-être même qu'il entendait les battements réguliers du cœur de léandre sous le tissu de sa chemise.
il passa sa langue sur ses lèvres rougies et pencha la tête de côté, interrogateur.
* qu'est-ce que tu penses de moi, amaury ?
il écarta distraitement une mèche de cheveux du visage de l'homme en face de lui, caressant sa joue au passage. il savait que c'était une question vague et terriblement égocentrique. il ne savait pas trop quel genre de réponse il attendait de la part de l'autre conseiller. sans doute aurait-il mieux fait de se taire, comme en bien d'autres occasions, mais léandre était curieux et il ne regrettait que rarement ses actions.
amaury n'était pas la première personne que léandre embrassait. il se rappelait vaguement de baisers volés à la hâte dans les recoins sombres du pensionnat où il avait grandi - c'était il y a si longtemps ! où l'était-ce vraiment ? plus il y pensait, plus les souvenirs lui semblaient distant, filant entre ses doigts comme des grains de sable. tant pis, songea-t-il, et il les laissa s'évaporer. cela n'avait pas d'importance. c'était le présent qui comptait, n'est-ce pas ?
il n'avait plus froid, à vrai dire, et amaury devait le sentir puisqu'ils étaient dans les bras l'un de l'autre. peut-être même qu'il entendait les battements réguliers du cœur de léandre sous le tissu de sa chemise.
il passa sa langue sur ses lèvres rougies et pencha la tête de côté, interrogateur.
il écarta distraitement une mèche de cheveux du visage de l'homme en face de lui, caressant sa joue au passage. il savait que c'était une question vague et terriblement égocentrique. il ne savait pas trop quel genre de réponse il attendait de la part de l'autre conseiller. sans doute aurait-il mieux fait de se taire, comme en bien d'autres occasions, mais léandre était curieux et il ne regrettait que rarement ses actions.
Il ne regarde pas Léandre alors que ce dernier brise le silence; soudain pris d'une mélancolie qui le ronge de l'intérieur, il reste pendu à son cou, frêle dans ses bras. Si frêle, Amaury, si fragile. Il parviendrait à peine à garder ses secrets pour lui. Il suffirait de le regarder un peu trop longtemps pour les connaître, comme on lit par inadvertance un livre ouvert. Les caresses de Léandre sont suffisantes pour le faire fermer les yeux, alors qu'il observait les lumières faibles de la ville.
Il n'est pas très inspiré, de base. C'est un problème, pour le moulin à paroles qu'il est d'ordinaire.
Silence, à nouveau. Il est avare en paroles, ce soir. C'est rare; peut-être précieux.
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de la tendresse. soit ; il s'en contenterait, songea-t-il, et peut-être même lui rendrait-il, s'il se sentait d'humeur. ce soir, léandre avait envie de se laisser aller à ses propres caprices, de céder aux tentations que le destin semait sur son chemin. ce n'était pas le choix le plus sage, mais il se plaisait à penser que c'était le plus brave - il faut dire qu'il avait une certaine tendance à confondre courage et témérité.
il laissa filer un rire.
* vraiment ? je ne vois pas ce qui te fait dire ça.
il réfléchissait. ce qu'il pensait d'amaury, hein. c'était difficile à démêler. il ne lui faisait absolument pas confiance, bien sûr (comment l'aurait-il pu ? non seulement c'était un membre du conseil, mais en plus, amaury avait cette fichue manie de se mêler de ce qui ne le regardait pas), mais il ne le détestait pas non plus, au contraire. il l'observa un moment, amaury, serpent fourbe lové amoureusement dans ses bras, les yeux fermés. il avait l'air un peu vulnérable, comme ça. c'était presque mignon.
* je pense que tu n'es pas exactement qui tu prétends être. non, en fait, j'en suis sûr, dit-il tranquillement. sa main droite formait distraitement des petits cercles dans le haut du dos d'amaury. la gauche reposait toujours dans ses mèches sombres.
* finalement, chacun a ses petits secrets. c'est ce qui rend les gens intéressants, tu ne crois pas ?
que le monde serait ennuyeux si on pouvait comprendre les autres du premier regard ! il n'y aurait plus rien à apprendre, plus rien à découvrir. non, ça ne lui plairait pas du tout. enfin, là n'était pas la question.
* pardon, je m'égare. tu voulais savoir ce que je pensais de toi.
il s'interrompit un bref instant, comme pensif. il cherchait la bonne façon de formuler sa pensée.
* je dois avouer que tu as ton charme.
léandre avait parlé dans un murmure, un souffle près de son oreille, et il y avait quelque chose de presque affectueusement possessif dans la façon dont il le serra contre lui, pas comme un collègue, pas comme un ami, et pas encore tout à fait comme un amant.
il laissa filer un rire.
il réfléchissait. ce qu'il pensait d'amaury, hein. c'était difficile à démêler. il ne lui faisait absolument pas confiance, bien sûr (comment l'aurait-il pu ? non seulement c'était un membre du conseil, mais en plus, amaury avait cette fichue manie de se mêler de ce qui ne le regardait pas), mais il ne le détestait pas non plus, au contraire. il l'observa un moment, amaury, serpent fourbe lové amoureusement dans ses bras, les yeux fermés. il avait l'air un peu vulnérable, comme ça. c'était presque mignon.
que le monde serait ennuyeux si on pouvait comprendre les autres du premier regard ! il n'y aurait plus rien à apprendre, plus rien à découvrir. non, ça ne lui plairait pas du tout. enfin, là n'était pas la question.
il s'interrompit un bref instant, comme pensif. il cherchait la bonne façon de formuler sa pensée.
léandre avait parlé dans un murmure, un souffle près de son oreille, et il y avait quelque chose de presque affectueusement possessif dans la façon dont il le serra contre lui, pas comme un collègue, pas comme un ami, et pas encore tout à fait comme un amant.
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