REMEMBER Dancing bears, painted wings Things I almost remember And a song someone sings Once upon a December |
Peut-être que la rancune ça n’a jamais été fait pour lui. Parce que c’est pas ça qui le tient éveillé la nuit. Ce sont ces cauchemars qui n’ont aucune autre prise que cette terreur infecte qui le ronge de l’intérieur. Il ne se souvient plus, Mirai, combien de fois ses nuits ont été agitées de sang et sanglots. Combien de nuits sur la toile obscure de ses paupières, il avait vu le sang sur le visage de Jasper. Son corps inerte sur le sol. Le noir qui tente inlassablement de l’avaler. Il s’est réveillé mille fois avec le sentiment de ne plus avoir le contrôle, les joues baignées de larmes. Mais depuis ce jour. Depuis sa rencontre avec 4434, il n’arrive plus à penser, même dans la nuit noire. Il n’arrive plus à respirer, même en respirant à grandes goulées.
Il aurait presque oublié, après les longues heures passées. Aurait presque oublié dans l’étreinte de la jolie blonde, que le monde semblait s’être effondré devant lui. Il aurait presque oublié si ce n’était pour ce cauchemar infâme qui lui tord le ventre. Il s’est encore réveillé en sanglots et peu importe ce qu’il y fait, rien ne parvient à chasser ce sentiment d’avoir failli, d’avoir assisté au pire. Il lui faut de longues minutes pour comprendre que peu importe combien de fois il tenterait de contraindre son propre souffle, la panique ne cesserait pas. La lumière est pourtant allumée. La nuit n’est pas sa plus grande crainte, non. C’est cette perte de contrôle. Cette réalité qui le rattrape dès qu’il ferme les yeux.
Mirai est sûrement un enfant, oui. Il en avait encore tellement de traits. Mais la peur le meut, et quand il tente de se relever, ses jambes tremblent, Bambi faisant ses premiers pas. Il rejoint le couloir avec le cœur au bord des lèvres, et dans la pénombre il s’aide du mur pour rejoindre une porte qu’il ne devrait pas franchir. Il renifle et ses pleurs sont presque silencieux, une main agrippée à son propre t-shirt comme s’il pouvait se protéger. Comme s’il pouvait retrouver le repos. Mais rien n’y fait.
Il est un désastre ambulant quand il arrive devant la porte de Jasper, la mine pâle, les jades de ses iris débordant de larmes. Il hoquète le nom de l’autre garçon, sur le point de perdre pied. Et quand il grimace et ferme les yeux, il n’a jamais été plus évident qu’il était sur le point de se briser.
Il aurait presque oublié, après les longues heures passées. Aurait presque oublié dans l’étreinte de la jolie blonde, que le monde semblait s’être effondré devant lui. Il aurait presque oublié si ce n’était pour ce cauchemar infâme qui lui tord le ventre. Il s’est encore réveillé en sanglots et peu importe ce qu’il y fait, rien ne parvient à chasser ce sentiment d’avoir failli, d’avoir assisté au pire. Il lui faut de longues minutes pour comprendre que peu importe combien de fois il tenterait de contraindre son propre souffle, la panique ne cesserait pas. La lumière est pourtant allumée. La nuit n’est pas sa plus grande crainte, non. C’est cette perte de contrôle. Cette réalité qui le rattrape dès qu’il ferme les yeux.
Mirai est sûrement un enfant, oui. Il en avait encore tellement de traits. Mais la peur le meut, et quand il tente de se relever, ses jambes tremblent, Bambi faisant ses premiers pas. Il rejoint le couloir avec le cœur au bord des lèvres, et dans la pénombre il s’aide du mur pour rejoindre une porte qu’il ne devrait pas franchir. Il renifle et ses pleurs sont presque silencieux, une main agrippée à son propre t-shirt comme s’il pouvait se protéger. Comme s’il pouvait retrouver le repos. Mais rien n’y fait.
Il est un désastre ambulant quand il arrive devant la porte de Jasper, la mine pâle, les jades de ses iris débordant de larmes. Il hoquète le nom de l’autre garçon, sur le point de perdre pied. Et quand il grimace et ferme les yeux, il n’a jamais été plus évident qu’il était sur le point de se briser.
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Mirai fond lorsque les yeux de Jasper se posent sur lui. Il fond et referme ses bras contre le dos du grand brun en étouffant ses larmes contre lui. Il sait. Il sait que Jasper a horreur de ça. Horreur que Mirai soit aussi faible. Jasper sait, se souvient qu’il n’avait pas aimé le voir comme ça quand il avait été désespéré par le stress infâme de ses examens. Mais là… Là ça n’a rien à voir. Ses ongles sont presque des crochets contre le tissue et sa peau tant il peine à retrouver son monde.
« E-elle- »
Il renifle et même s’il peine à respirer, là, dans son étreinte, sa voix se brise et il le serre, toujours plus fort, comme une litanie déchirée.
« Pars plus sans moi, j’t’en supplie… »
Parce que le noir le terrifie à nouveau. Parce qu’il croit en Jasper plus qu’en tout au monde. Parce que si lui n’est pas là, rien n’a plus vraiment de sens. Il ramène ses bras au cou du plus vieux et souffle, tout contre sa gorge, comme si personne ne pouvait les voir ou les entendre dans le couloir.
« Emmène-moi avec toi. M’laisse pas tout seul ici. M’laisse plus. »
Parce qu’il a l’impression que ce sentiment mortel va revenir le dévorer et le tuer. Que les images troubles de ses cauchemars, d’une poupée aux cheveux d’or percutant le pavé sont trop vraies. Il n’a pas le courage, pas la force. Mais pour Jasper il fera tous les efforts du monde. Peut-être qu’un jour il lui dira. Qu’il lui avouera qu’il l’aime plus que tout. Qu’il lui donnera sa vie même en échange d’un silence si ça peut le préserver. Mais d’ici-là, s’il peut se border contre son odeur, retrouver un brin de son souffle contre le cœur de Jasper, il le fera.
« E-elle- »
Il renifle et même s’il peine à respirer, là, dans son étreinte, sa voix se brise et il le serre, toujours plus fort, comme une litanie déchirée.
« Pars plus sans moi, j’t’en supplie… »
Parce que le noir le terrifie à nouveau. Parce qu’il croit en Jasper plus qu’en tout au monde. Parce que si lui n’est pas là, rien n’a plus vraiment de sens. Il ramène ses bras au cou du plus vieux et souffle, tout contre sa gorge, comme si personne ne pouvait les voir ou les entendre dans le couloir.
« Emmène-moi avec toi. M’laisse pas tout seul ici. M’laisse plus. »
Parce qu’il a l’impression que ce sentiment mortel va revenir le dévorer et le tuer. Que les images troubles de ses cauchemars, d’une poupée aux cheveux d’or percutant le pavé sont trop vraies. Il n’a pas le courage, pas la force. Mais pour Jasper il fera tous les efforts du monde. Peut-être qu’un jour il lui dira. Qu’il lui avouera qu’il l’aime plus que tout. Qu’il lui donnera sa vie même en échange d’un silence si ça peut le préserver. Mais d’ici-là, s’il peut se border contre son odeur, retrouver un brin de son souffle contre le cœur de Jasper, il le fera.
* Je suis là, Mirai. Je suis là, j'te laisse pas, d'accord ?
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Il aime pas être si fragile, si faible, si sensible. C’était complètement idiot, tout ça. La façon qu’il a de se raccrocher à Jasper comme si sa vie en dépendait, alors que Jasper ne lui devait rien. Alors que le monde entier pourrait simplement s’effondrer et qu’il pourrait rester là, seul, et ne pleurer qu’une seule et unique personne. Il doit être idiot, malgré tous les éloges qu’on lui fait sur sa supposée intelligence. Mirai peut être aussi brillant que le reste du monde l’attend de lui, aussi solaire que tous les astres du ciel. Mais la seule réelle chose qui le tient, la seule réelle émotion qui lui donne la force d’être tout ça, d’être juste un peu plus que banalement ordinaire, c’est lui. C’est lui. Ça a toujours été lui. Aussi loin qu’il se souvienne.
C’est sûrement pour ça qu’il a fondu de la sorte au creux des bras de Jasper, lorsqu’ils se sont refermés sur lui. Qu’il s’est agrippé à lui avec la force du désespoir. Mais ses larmes redoublent quand il comprend que Jasper ne va pas l’abandonner. Qu’il le tient et ne va pas le lâcher. Il se cramponne à l’autre garçon lorsqu’il le soulève, parce qu’il n’avait besoin que de ça, de ce sentiment d’absolu qu’il gagnait lorsqu’il se retrouvait près de lui. C’était sûrement idiot, après tout, de tenir plus à quelqu’un d’autre qu’à se propre vie. Mais c’était comme ça, et rien ne pourrait changer cette vérité.
Déposé dans ce lit, Mirai a le réflexe d’essayer de le rattraper lorsqu’il le sent s’éloigner, mais les mains de Jasper sont déjà sur les siennes qu’il retient, auxquelles il lie ses propres doigts. Il peut plus. Il peut plus supporter ça. Il a trop besoin de lui. Trop besoin d’une lueur dans le noir. D’une preuve que Jasper tient même juste un peu à lui. Il se contenterait d’un rien si c’était tout ce qu’il pouvait mériter.
D’un mouvement un peu saccadé, le plus jeune hoche la tête pour seule réponse alors qu’il renifle et ravale ses larmes. Il sait que Jasper n’aime pas ça. Que Jasper trouve sûrement ses larmes disgracieuses et qu’il le trouve chétif et idiot. Mais il tire doucement sur ses mains, juste pour y cacher son visage, son souffle brûlant contre les doigts du plus grand. Ça lui prend de longues secondes avant qu’il arrive ose prononcer tout doucement.
« J’sais pas vivre quand t’es pas là- j’voulais- j’ai peur de te perdre- »
Et l’image est trop claire dans sa tête, où la jolie poupée de chiffon aux allures angéliques se remplace par lui. Où c’est de Jasper dont il pense avoir perdu l’existence. Ses doigts sont crispés, probablement d’une façon douloureuse pour l’autre homme. Mais il n’y peut rien. Rien ne peut contenir sa tourmente et ses sanglots, même quand les larmes ne coulent plus, même avec ses grands yeux verts pris dans le regard sombre de son amour.
« T-tu veux bien- me prendre dans tes bras… ? J-j’te jure d’être sage, je- j’veux juste te sentir respirer près de moi… »
Il est stupide. Terriblement stupide. Terriblement stupide et si profondément amoureux.
C’est sûrement pour ça qu’il a fondu de la sorte au creux des bras de Jasper, lorsqu’ils se sont refermés sur lui. Qu’il s’est agrippé à lui avec la force du désespoir. Mais ses larmes redoublent quand il comprend que Jasper ne va pas l’abandonner. Qu’il le tient et ne va pas le lâcher. Il se cramponne à l’autre garçon lorsqu’il le soulève, parce qu’il n’avait besoin que de ça, de ce sentiment d’absolu qu’il gagnait lorsqu’il se retrouvait près de lui. C’était sûrement idiot, après tout, de tenir plus à quelqu’un d’autre qu’à se propre vie. Mais c’était comme ça, et rien ne pourrait changer cette vérité.
Déposé dans ce lit, Mirai a le réflexe d’essayer de le rattraper lorsqu’il le sent s’éloigner, mais les mains de Jasper sont déjà sur les siennes qu’il retient, auxquelles il lie ses propres doigts. Il peut plus. Il peut plus supporter ça. Il a trop besoin de lui. Trop besoin d’une lueur dans le noir. D’une preuve que Jasper tient même juste un peu à lui. Il se contenterait d’un rien si c’était tout ce qu’il pouvait mériter.
D’un mouvement un peu saccadé, le plus jeune hoche la tête pour seule réponse alors qu’il renifle et ravale ses larmes. Il sait que Jasper n’aime pas ça. Que Jasper trouve sûrement ses larmes disgracieuses et qu’il le trouve chétif et idiot. Mais il tire doucement sur ses mains, juste pour y cacher son visage, son souffle brûlant contre les doigts du plus grand. Ça lui prend de longues secondes avant qu’il arrive ose prononcer tout doucement.
« J’sais pas vivre quand t’es pas là- j’voulais- j’ai peur de te perdre- »
Et l’image est trop claire dans sa tête, où la jolie poupée de chiffon aux allures angéliques se remplace par lui. Où c’est de Jasper dont il pense avoir perdu l’existence. Ses doigts sont crispés, probablement d’une façon douloureuse pour l’autre homme. Mais il n’y peut rien. Rien ne peut contenir sa tourmente et ses sanglots, même quand les larmes ne coulent plus, même avec ses grands yeux verts pris dans le regard sombre de son amour.
« T-tu veux bien- me prendre dans tes bras… ? J-j’te jure d’être sage, je- j’veux juste te sentir respirer près de moi… »
Il est stupide. Terriblement stupide. Terriblement stupide et si profondément amoureux.
* Je ne te laisserai pas tomber, Mirai.
Il murmure, tout bas, comme pour lui rappeler une énième fois qu'il est là.
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Il sait sans savoir, que toutes ces choses ne sont pas sans raison. Que si Jasper est là, c’est qu’il le veut bien, ou peut-être est-ce de la pitié, il ne sait pas. Mirai s’est toujours trop posé de questions, mais si son cœur ne se calme pas, ses larmes se tarissent alors qu’il sent les bras de l’autre garçon se refermer sur lui. Et comme un cocon protecteur, le gamin retrouve peu à peu son souffle, tendrement lové contre l’homme qu’il aime. Parce que Jasper ne le laissera pas tomber. Parce que Jasper est ce genre de personne sur qui l’on peut compter. Il le sait comme il connaît son propre cœur et ses propres pensées. Rien ne changera ça. Et par-dessus tout, il ne veut pas réveiller chez le plus âgé quelque chose qu’il pourrait regretter.
A commencer par de l’agacement.
Alors ça lui prend un petit temps, de retrouver ses esprits, de calmer ses pleurs et de retrouver son souffle. Et peut-être qu’il en fait trop, lorsqu’il ose se tourner pour lui faire face et s’installe contre lui, timide mais pas apeuré. Il ne fait rien d’autre que poser à peine ses mains contre son torse, son visage niché sous le menton du surveillant. Il ne fera rien, non. Mais peut-être qu’il peut tenter autre chose, pour se distraire. Pour avoir son avis.
« J’ai rencontré quelqu’un, l’autre jour… Il s’appelle Chouchou, tu le connais peut-être… ? Je… Je crois qu’il est différent de nous… Mais il voyait le monde si différemment que… il ne peut pas être méchant, tu ne crois pas… ? »
Une inspiration tremblante, et il renifle doucement, cherchant ses mots, cherchant à formuler tout haut ce qu’il voudrait faire tout bas.
« J’aimerai aider… Je me dis qu’il doit y avoir un moyen de faire quelque chose pour lui… Pour… Pour les gens comme lui… »
Les vagabonds. Cette réalité que tu venais de découvrir. Les vagabonds, ces personnes que Jasper avait approché dans le réfectoire… Peut-être en savait-il plus ? Ou peut-être qu’il devrait se taire à jamais.
HRP : Dans un élan de débilité, j’ai effacé mon post original… Je pense avoir la teneur globale du truc, mais j’suis qu’un profond débile.
A commencer par de l’agacement.
Alors ça lui prend un petit temps, de retrouver ses esprits, de calmer ses pleurs et de retrouver son souffle. Et peut-être qu’il en fait trop, lorsqu’il ose se tourner pour lui faire face et s’installe contre lui, timide mais pas apeuré. Il ne fait rien d’autre que poser à peine ses mains contre son torse, son visage niché sous le menton du surveillant. Il ne fera rien, non. Mais peut-être qu’il peut tenter autre chose, pour se distraire. Pour avoir son avis.
« J’ai rencontré quelqu’un, l’autre jour… Il s’appelle Chouchou, tu le connais peut-être… ? Je… Je crois qu’il est différent de nous… Mais il voyait le monde si différemment que… il ne peut pas être méchant, tu ne crois pas… ? »
Une inspiration tremblante, et il renifle doucement, cherchant ses mots, cherchant à formuler tout haut ce qu’il voudrait faire tout bas.
« J’aimerai aider… Je me dis qu’il doit y avoir un moyen de faire quelque chose pour lui… Pour… Pour les gens comme lui… »
Les vagabonds. Cette réalité que tu venais de découvrir. Les vagabonds, ces personnes que Jasper avait approché dans le réfectoire… Peut-être en savait-il plus ? Ou peut-être qu’il devrait se taire à jamais.
HRP : Dans un élan de débilité, j’ai effacé mon post original… Je pense avoir la teneur globale du truc, mais j’suis qu’un profond débile.
Le couperet tombe, sec et un peu froid. C'est de l'inquiétude qui brûle dans ses yeux lorsque Mirai se retourne. Il pose ses yeux sur lui et ne le quitte plus du regard. Et si un regard pouvait blesser, couper, entailler, celui de Jasper le ferait sans aucun doute. Il ne veut pas lui faire du mal, mais il veut vraiment que Mirai comprenne.
* C'est pas une question de gentils ou de méchants, j'ai aucune envie que tu te fasses bannir. T'es pas en position pour lutter contre la milice, et moi non plus.
Mais il le ferait, pour le protéger et se trahit sans mal avec ces quelques mots.
REMEMBER Dancing bears, painted wings Things I almost remember And a song someone sings Once upon a December |
Sa réponse n’est pas ce qu’il attendait, mais il sourit malgré tout. Parce que Jasper est sec, oui, il est même presque agressif, dans sa façon de le dire, mais Mirai hoche doucement la tête et se blottit un peu plus contre son torse, refermant ses bras à la taille du grand brun, murmurant du bout des lèvres.
« D’accord, j’ferai ce que tu me dis… »
Parce que c’était ça le plus important, pas vrai ? Que Jasper soit content, qu’il ne le repousse pas. Parce que s’il ne recroise pas Chouchou, il n’aura pas de soucis non plus. Il lui expliquera simplement les choses. Mirai n’a pas besoin de ça ou d’eux pour être heureux. Même si le mot de vagabond est aussi désagréable à entendre que la simple réalité que Jasper sait. Qu’il en sait bien plus qu’il ne l’avouera jamais. Mais c’est pas grave, pas vrai Mirai ? Il a pas besoin de plus que ça. Pas besoin de plus que Jasper pour être heureux.
« Moi j’ai besoin que de toi. »
C’est qu’un enfant, vraiment, même lorsqu’il pose un baiser contre son t-shirt, sur sa cage thoracique, d’un geste presque révérencieux et un peu endormi. Ses yeux se referment, et ses doigts se détendent. L’odeur du plus vieux est rassurante, tellement rassurante. Et sa chaleur est bien réelle, ce n’est plus la pluie, ce n’est plus la nuit, et la lumière allumée laisse filtrer un halo contre ses paupières closes. Il n’y a rien de plus dont il puisse avoir besoin. Le monde pourrait s’arrêter ici, là, tout au creux de ses bras.
Et dans ce silence quiet, dans le rythme calme et tranquille du cœur qui bat tout contre lui, l’enfant inspire et laisse tout son être s’apaiser, comme une flamme dansant d’une chaleur réconfortante contre les parois délicates d’un photophore aux motifs d’amour et de douceur. Il est inconscient de ce geste presque endormi, glisse ses doigts contre le flanc de Jasper et quand le sommeil veut l’emporter, il susurre, sa voix un souvenir comme lointain, luttant contre Morphée.
« Présente moi Miette un jour… J’veux lui dire merci d’être là pour toi… »
Une candeur absolue, lui qui n’aura certainement rien de beau dans cette vie, si Jasper n’y est pas aussi.
« D’accord, j’ferai ce que tu me dis… »
Parce que c’était ça le plus important, pas vrai ? Que Jasper soit content, qu’il ne le repousse pas. Parce que s’il ne recroise pas Chouchou, il n’aura pas de soucis non plus. Il lui expliquera simplement les choses. Mirai n’a pas besoin de ça ou d’eux pour être heureux. Même si le mot de vagabond est aussi désagréable à entendre que la simple réalité que Jasper sait. Qu’il en sait bien plus qu’il ne l’avouera jamais. Mais c’est pas grave, pas vrai Mirai ? Il a pas besoin de plus que ça. Pas besoin de plus que Jasper pour être heureux.
« Moi j’ai besoin que de toi. »
C’est qu’un enfant, vraiment, même lorsqu’il pose un baiser contre son t-shirt, sur sa cage thoracique, d’un geste presque révérencieux et un peu endormi. Ses yeux se referment, et ses doigts se détendent. L’odeur du plus vieux est rassurante, tellement rassurante. Et sa chaleur est bien réelle, ce n’est plus la pluie, ce n’est plus la nuit, et la lumière allumée laisse filtrer un halo contre ses paupières closes. Il n’y a rien de plus dont il puisse avoir besoin. Le monde pourrait s’arrêter ici, là, tout au creux de ses bras.
Et dans ce silence quiet, dans le rythme calme et tranquille du cœur qui bat tout contre lui, l’enfant inspire et laisse tout son être s’apaiser, comme une flamme dansant d’une chaleur réconfortante contre les parois délicates d’un photophore aux motifs d’amour et de douceur. Il est inconscient de ce geste presque endormi, glisse ses doigts contre le flanc de Jasper et quand le sommeil veut l’emporter, il susurre, sa voix un souvenir comme lointain, luttant contre Morphée.
« Présente moi Miette un jour… J’veux lui dire merci d’être là pour toi… »
Une candeur absolue, lui qui n’aura certainement rien de beau dans cette vie, si Jasper n’y est pas aussi.
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